Le Grand Prix du Canada, j’en rêvais, et bien çà y est, je l’ai fait !!
C’est en direct de Montréal que je vous fais cette chronique de mes vacances d’été 2011.Toujours aussi passionnée de F1, cela ne fait jamais que 30 ans que cela dure !Depuis que mes amis du Club F1 Supporter Team avaient fait le déplacement pour ce Grand Prix de Montréal il y a une dizaine d’années, je rêvais de pouvoir un jour y assister. Leurs appréciations et commentaires du Grand Prix m’avaient donné cette envie de venir voir moi aussi. Je n’ai pas regretté le voyage et vais vous le faire partager.C’était le Lundi, et il a fallu patienter. Le jeudi les choses sérieuses commencent !! Levée très tôt car à 8 heures il faut prendre le bus et le métro pour se rendre sur l’île Notre Dame où se trouve le circuit. Il y a un monde fou, une ambiance des plus sympathiques, l’accès est totalement gratuit, et tout est bien organisé pour canaliser la foule. A 9 heures l’accès au Pont du Cosmos ouvre et laisse place à la horde de curieux, première étape le bord du circuit au niveau de l’épingle (pour les connaisseurs), là des bus nous emmènent par la piste jusqu’au niveau des stands. Jusqu'à midi nous pouvons nous promener librement sur la ligne des stands.
Vendredi et Samedi place aux essais libres et qualificatifs des F1 entrecoupés des autres courses. Le temps s’est rafraichi mais se maintient sans pluie. Beau programme avec des Formule 1600, un challenge Ferrari et Porsche, mais aussi la cerise sur le gâteau, une course de F1 historique de 1970 à 1983, avec la participation de la Ferrari 312T5 ayant appartenu à Gilles Villeneuve en 1980, toute ma jeunesse !!!
Dès mon réveil en ce dimanche de Grand Prix, je me rends compte que le temps est incertain. Mon sac est prêt depuis la veille, j’ai tout ce qu’il faut pour parer à tous les temps, mais les gouttes tombant sur le balcon de l’appart me font décider de ne pas me précipiter dès 8 heures sur le circuit et d’attendre un peu. Pour combler l’attente je me connecte sur Internet, et quel bonheur que ces nouveaux moyens de communication, je me retrouve en live au Mans pour le dernier quart d’heure de la course des 24 heures, que d’émotions pour ce final !! Je reste connectée pour l’après course où je peux en direct voir les larmes des vainqueurs mais aussi les larmes de ceux qui ont perdu pour 14 secondes !! C’est la course mais que c’est beau !! Pouvoir vibrer ainsi en direct avec les écuries, j’ai passé un bon moment et n’ai pas regretté d’être restée à l’abri, les gouttes s’étant transformée en une bonne averse.
Le ciel s’éclaire un peu, j’entends au loin le bruit des moteurs du challenge Ferrari, je décide de partir au circuit où j’arrive un peu avant 11 heures. Le temps est gris, la pluie menace, mais j’ai la chance de pouvoir m’installer alors qu’il fait sec.
La première averse arrive alors que les pilotes finissent leur tour de présentation dans des voitures décapotées, ils ont eu chaud !! Il est 11 h 45 lorsque je mets mon équipement de pluie en place, et je ne l’imaginais pas, mais c’est là que pour la première fois de ma vie à un grand prix, je vais rester assise immobile jusque 17 H 15 !! Sans bouger car sinon je prends le risque d’être mouillée, tellement la pluie est dense, et entre les averses tout autour de moi est dégoulinant. J’ai connu des Grand Prix sous la pluie, mais celui là avec une interruption de course de 2 Heures pendant lesquelles les spectateurs et les équipes de F1 se font doucher, c’est bien la première fois. Une petite accalmie vers 13 H me permet de grignoter le sandwich que je m’étais préparé, sinon c’est le repli intégral sous le poncho. Le sac à dos est sur mes genoux, et mes pieds sous mon siège. La casquette (Renault) protège mon visage ainsi je peux voir la piste et l’écran géant qui se trouve en face de moi. Je pense que vous avez vu le grand prix, il a été folklorique jusqu'à la fin, les nombreux rebondissements l’ont rendu très intéressant, les fans de Schumi ont crié de joie lors de sa remontée, et ceux de Button hurlaient de le voir si bien placé.
Ce dernier tour où Vettel fait une erreur et se fait doubler par Button restera longtemps dans les mémoires. Pour voir la remise des coupes sur le podium, je peux enfin retirer le Poncho, le soleil est presque revenu, en tous les cas il fait sec. Les spectateurs envahissent la piste, et l’ambiance est des plus festives.
Comme toute cette marée humaine je me dirige vers le métro pour rentrer, là encore la foule est canalisée, pas de bousculade, beaucoup de policiers et de contrôleurs, mais c’est calme, la resquille ici dans les transports, çà n’existe pas !!
Après le métro et le bus, pour arriver à l'appart j’ai deux cents mètres à faire à pied, c’est là que je prends pour le coup ma dernière averse de la journée, et croyez-moi çà mouille, j’avais malheureusement rangé mon poncho dans mon sac à dos !!!
Voilà, ce Grand Prix du Canada 2011 se termine, je ne sais si je serai là l’an prochain, par contre ce que je sais c’est que j’ai vécu ce moment avec intensité et plaisir. Merci à ma fille d’avoir choisi de vivre à Montréal, c’est grâce à elle que j’ai pu réaliser mon rêve.
Je vous embrasse tous, et croyez en vos rêves !!!
Myline