Claude avait un rendez-vous professionnel à Mont-de-Marsan, la ville natale de son père. Il ne faut pas rester cantonné à la route qui traverse la ville pour en apprécier les beautés tranquilles, mais descendre vers sa rivière pour comprendre. Son charme est bien caché...
Nous en avons profité pour faire une visite à l’Etat-civil, histoire de renouveler l’émotion de pouvoir lire en direct l’extrait de naissance de son père, Henri, né en 1912. Et de découvrir l’adresse où habitaient alors ses grands-parents, 6 quai Silguy (l'image est ci-dessous).
Nous y sommes allés à pied, traversant la Midouze.
Mont-de-Marsan est une petite ville établie au confluent du Midouet de la Douze qui, ensemble, forment la Midouze avant d’aller se jetter dans l’Adour. La maison est intacte, elle abrite aujourd’hui une avocate. Nous avions quelques jours plus tôt retrouvé le siège de la maison de commerce du grand-père, non loin de la gare, avenueSadi Carnot, n°11 (à droite).
Ici, devant la rivière, juste au-dessus de la barthe, un air de calme pastoral. Avec en arrière fond sonore, les clapotis de la rivière qui descend comme un torrent, non sans être dotée d’un ascenseur à saumons.
Pourtant, très proche, un bien étrange édifice néo-classique : la rotonde de la Vignotte. C’est Napoléon qui a fait don du terrain à la Société d’Agriculture de Mont-de-Marsan lors d’une visite datée de 1808. La société savante décidé d’y faire construire ce bâtiment doté d'une courte colonnade, ressemblant de très loin à un temple romain, dédié à l’agriculture, au commerce et aux arts, dont le projet fut confié à l’architecte David-François Panay (1752 – 1822), architecte de la Préfecture des Landes et adepte de Claude-Nicolas Ledoux. Faute de crédits suffisants, l’édifice demeura cependant inachevé ; il semble muré aujourd’hui dans le silence d’un jardin impénétrable …C’est dommage, et tellement romantique !