Le Bélem, brave trois-mâts de 115 ans, vient faire son petit tour annuel dans le port de la Lune, en général en juin, lors de la fête du vin les années paires, de la fête du fleuve les années impaires. Les visites sont possibles en échange d’une obole de 5 €, parce-que ça coûte des sous, l’entretien d’un vieux rafiot en fer ! Le Bélem est comme dans mes souvenirs, pas immense, mais drôlement beau, avec ses bois qui brillent, ses voiles écrues :
On a bien un peu une impression de bazar, de loin … :
… mais, comme sur tout navire digne de ce nom, rien n’est laissé au hasard, le rangement atteint même une sorte d’esthétisme :
Plus que l’aspect « joli bateau à voiles », c’est le côté technique qui a attiré mon attention, en priorité celui qui sent le cambouis, le truc sombre où il fait une chaleur d’enfer, à savoir la salle des machines, que l’on aperçoit en se tordant le cou :
Dans un même ordre d’idée, au rayon du « bien graissé », le système permettant de manipuler l’ancre :
Et enfin, l’atelier du bosco :