genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1997
durée: 1h30
l'histoire: 2127: dans une cité de l'espace. Le Docteur Merchant affronte Pinhead, le démon à la tête semée d'épines. Ce combat est la dernière phase d'une lutte qui remonte à bien des années auparavant.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite de la saga Hellraiser qui compte tout de même huit épisodes (si je ne me trompe pas...). L'introduction d'Hellraiser 4 ou Hellraiser Bloodline, réalisé par Kevin Yagher en 1997, est pour le moins surprenante. En effet, nous sommes dans un avenir lointain et dans un vaisseau spatial.
Un homme raconte une histoire étrange à propos d'une boîte maléfique et de démons cruels. Afin de mieux comprendre de quoi il en retourne, le film propose alors plusieurs sauts dans le passé.
Après un premier épisode franchement réussi, un second et un troisième opus plutôt moyens, Hellraiser 4 se veut être un retour aux sources de la saga.
Malheureusement, Hellraiser Bloodline a connu de nombreuses difficultés durant son tournage, changeant sans cesse de réalisateur.
Bilan des comptes, c'est finalement Kevin Yagher qui s'attelle à la tâche.
Il faut bien le reconnaître: ses nombreux changements semblent avoir affecté ce nouveau chapitre, qui balade le spectateur à travers le temps, qui plus est, pour expliquer un scénario évident et déjà connu de tous.
Dans Hellraiser 4, Pinhead manipule un scientifique capable de créer une ouverture plus facile pour les démons de l'enfer.
Un scénario basique mais rendu complexe voire limite incompréhensible à cause de nombreux effets clippesques et pour le moins brouillons.
De ce fait, Hellraiser Bloodline devient rapidement insupportable. Pour le reste, on sent une véritable application pour les effets spéciaux, très impressionnants il est vrai. Malgré tout, Hellraiser 4 s'appuie sur des séquences horrifiques déjà connues de tous et déjà évoquées dans les trois précédents opus, à savoir des pauvres victimes lacérées et réduites en bouillies par les chaînes et les tortures sadiques de notre démon à la tête semée d'épines.
Après, peut-être que les vrais fans de la saga apprécieront et défendront ce nouvel épisode... Mais franchement, ça reste un sacré navet !
Note: 05.5/20
Note naveteuse: 12/20