Gouvernance électronnique : Le Cameroun à l'heure coréenne

Publié le 24 juin 2011 par 237online @237online


Un atelier de partage d'expérience en la matière s'est tenu hier à Yaoundé entre les deux parties.
Gouvernance électronique, gouvernance en ligne, e-gouvernance, gouvernement en ligne, e-government, autant de termes qui désignent l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (Tic) en vue de l'amélioration de l'efficacité, de l'efficience, de transparence et de la responsabilité des services publics, notamment par l'offre des prestations en ligne. Hier, à l'hôtel Hilton des cadres de l'administration publique camerounaise, notamment des services du Premier ministre, de certains ministères et d'entreprises publiques, se sont recyclés dans ce domaine, sous la houlette de techniciens coréens de la national information society (Nia) et de la société Samsung). Il s'agissait surtout de tirer les leçons de l'expérience sud-coréenne, qui est une référence internationale en matière de gouvernance électronique, dans le cadre de la mise en œuvre du projet e-government au Cameroun.
Selon le représentant du ministre des Postes et Télécommunications, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, aux côtés de l'ambassadeur de Corée, Hosung Lee, le Cameroun s'est joint à la tendance mondiale, qui est à la dématérialisation des procédures pour une meilleure gestion et une plus grande productivité. Des lois ont déjà été promulguées par le chef de l'Etat pour promouvoir la gouvernance électronique, explique-t-il. Avant d'affirmer que 45 institutions nationales sont raccordées à la fibre optique. Longue de 5000 m environ, celle-ci est déployée à travers le territoire. Le système intégré de gestion du personnel de l'Etat et de la solde (Sigipes) ou encore Sydonia sont autant d'applications de la gouvernance en ligne au Cameroun. Il note également que 80% des ministères disposent aujourd'hui d'un site Internet.
En outre, le Premier ministre coordonne l'initiative E-government à travers un comité de supervision. Quant au ministre de la Fonction publique, il définit la politique de la reforme administrative pendant que le Minpostel et l'Agence nationale des technologies de l'information et de la communication (Antic) interviennent dans la conception et la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale des Tic. En rappel, la gouvernance électronique constitue un instrument stratégique pour l'émergence d'une administration publique performante, transparente et proche des citoyens. Les Tic, qui en sont les vecteurs, favorisent l'offre des services innovants, la réduction des pertes de temps et d'argent.