Hé noooon. Aujourd’hui, il faut croire que ça casse.
Définitivement, la réforme de suppression de la publicité sur les programmes de France Télévision ne convient à personne.
« On n’a pas envie de travailler sur une chaîne sans moyens »,
bougonne Nicolas Châteauneuf, président de la Société Des Journalistes de France 2.
« On est tous assommés, il faut bien le dire »,
insiste Karine Comazzi, membre de la SDJ.
« Les chaînes privées font du lobbying pour nous affaiblir. L’État doit nous donner les moyens de faire de l’info qui coûte cher »
répliquera Alain Vernon, du Syndicat National des Journalistes -CGT.
« Le service public est en danger. Il faut se mobiliser car il y a urgence. Si on supprime la pub, comment financer la perte ? On n’a aucune information ! »
déclarent les salariés de Radio France.
Bref, ça râle sévère dans les couloirs.
Voilà pourquoi, depuis ce matin, les acteurs du service public ont appliqué la Méthode G.R.È.V.E.
Radios et chaînes publiques ont donc décidé d’annuler la diffusion de certaines émissions et de remplacer les journaux d’information par des rediffusion de vieilles séries/symphonies.
…Ouf, les premiers retours de l’Elysée garantissent le maintien du périmètre de France Télévision, et réaffirment « qu’il n’y aurait pas de privatisation, et que le manque à gagner, évalué à 1.2 milliard d’euros, serait compensé euro par euro ».
Vous en savez plus ?
Sources : le Parisien