L’exposition “Florence au grand siècle” a pour objectif de proposer une étude largement articulée autour des liens entre peinture et littérature qui caractérisent cette période de l’art toscan encore peu connue hors d’Italie. Ainsi, les œuvres sélectionnées sont des témoignages de l’extraordinaire fortune des principaux chefs-d’œuvre de la littérature italienne depuis la Divina Commedia au Decameron et de l’Orlando furioso à la Gerusalemme liberata. Une salle sera consacrée à la reconstitution, quasi intégrale, de la collection du cardinal Carlo de Medici qui comportait des épisodes issus des poèmes d’Arioste et du Tasse dialoguant avec Ovide et la Bible ; alors qu’un cabinet accueillera les exemples les plus significatifs de ce dialogue capricieux et paradoxal largement véhiculé par la gravure et le dessin. De Matteo Rosselli à Giovanni da san Giovanni, de Jacopo Vignali à Francesco Furini et Lorenzo Lippi, de l’Empoli à Cecco Bravo, de Jacques Callot à Stefano della Bella et Baccio del Bianco, les différentes tendances picturales, parfois extrêmement divergentes du Seicento fiorentino à l’exemple des feuilles réalisées par ces exceptionnels dessinateurs, seront à nouveau valorisées à travers le prisme de la fortune des grands classiques italiens. Si, à Florence, la littérature artistique semble muette pendant tout le siècle, elle réapparaît au cours des années 1680 avec les Notizie dei professori del disegno de Filippo Baldinucci, ce sont les peintres poètes, présents dans l’exposition avec leurs œuvres, qui se chargeront de la critique figurative, mais avec le crayon et le pinceau.
L’exposition “Florence au grand siècle” a pour objectif de proposer une étude largement articulée autour des liens entre peinture et littérature qui caractérisent cette période de l’art toscan encore peu connue hors d’Italie. Ainsi, les œuvres sélectionnées sont des témoignages de l’extraordinaire fortune des principaux chefs-d’œuvre de la littérature italienne depuis la Divina Commedia au Decameron et de l’Orlando furioso à la Gerusalemme liberata. Une salle sera consacrée à la reconstitution, quasi intégrale, de la collection du cardinal Carlo de Medici qui comportait des épisodes issus des poèmes d’Arioste et du Tasse dialoguant avec Ovide et la Bible ; alors qu’un cabinet accueillera les exemples les plus significatifs de ce dialogue capricieux et paradoxal largement véhiculé par la gravure et le dessin. De Matteo Rosselli à Giovanni da san Giovanni, de Jacopo Vignali à Francesco Furini et Lorenzo Lippi, de l’Empoli à Cecco Bravo, de Jacques Callot à Stefano della Bella et Baccio del Bianco, les différentes tendances picturales, parfois extrêmement divergentes du Seicento fiorentino à l’exemple des feuilles réalisées par ces exceptionnels dessinateurs, seront à nouveau valorisées à travers le prisme de la fortune des grands classiques italiens. Si, à Florence, la littérature artistique semble muette pendant tout le siècle, elle réapparaît au cours des années 1680 avec les Notizie dei professori del disegno de Filippo Baldinucci, ce sont les peintres poètes, présents dans l’exposition avec leurs œuvres, qui se chargeront de la critique figurative, mais avec le crayon et le pinceau.