L'acteur Boxer Santaros est censé avoir disparu dans le désert. En réalité, il se cache chez une ancienne star du porno, avec qui il a écrit un scénario annonçant la fin du monde pour bientôt...
Southland Tales (2006, 2h40), film américain de Richard Kelly, avec Dwayne "The Rock" Johnsson, Sarah Michelle Gellar, Sean William Scott, Christopher Lambert...
Les adaptations des romans ou des nouvelles de Philip K. Dick sont légions sur
nos écrans depuis plus de trente ans, avec plus ou moins de bonheur. Personnellement, ma préférence va à A Scanner Darkly (2006), mais ce n'est pas le propos ici. En l’occurrence, le film de Richard Kelly (Donnie Darko, The Box) n'est pas une adaptation directe de l'oeuvre de Dick. Cependant, l'influence de l'auteur américain sur ce film est évidente. Tous ses thèmes de prédilection sont présents : la drogue, le mysticisme, la paranoïa, le complot, etc. Rien que pour cette raison, on peut dire que ce film est réussi.Pourtant, avec un casting plus qu'improbable (un ancien footballeur reconverti dans le catch professionnel et le cinéma, une ancienne star de série télévisée tueuse de démons, un ancien immortel, etc.), ce long-métrage aurait pu lui-même devenir totalement improbable.
Mais c'était sans compter sur le talent du jeune réalisateur qui nous donne ici un scénario aussi original qu'alambiqué (référence dickienne oblige), met en scène une réalité qui semble, durant les 2h40 de ce film, totalement décalée. Malgré une fin qui nous laisse sur notre faim, et malgré sa longueur (je viens tout juste de me rendre compte qu'il durait autant), voilà bien un film qui se laisse regarder.
Par contre, il y a tout le long de ce film un je-ne-sais-quoi qui sonne faux, et je ne suis toujours pas parvenu à déterminer ce que c'était.
J'étais totalement passé à côté de ce film lors de sa sortie en vidéo (il n'est même pas sorti en salles, malgré son passage à Cannes). Oui, parce que cette couverture affreuse m'a trop fait penser à du Rap (allez savoir pourquoi), et moi, le Rap... Bref, un grand merci à Guillaume (Traqueur Stellaire) qui, même si je trouve sa chronique un poil trop dithyrambique, m'a quand même permis de m'arrêter sur ce film pour le moins plaisant.
note :
A.C. de Haenne