Dans le même temps, le chef de l’Etat syrien, insensible au brasier de son propre pays, se fond en touchantes déclarations, appelant les Libanais à « s’entendre » pour trouver une solution gouvernementale. Les chars et les soldats du régime de Damas poursuivent pendant ce temps leur déploiement, non seulement dans les grandes villes mais aussi dans les villages les plus reculés, prétextant des « attaques de groupes armés », que seules la télévision officielle et les autorités invoquent puisque aucun journaliste n’est autorisé à couvrir les évènements.
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a de nouveau appelé « à ne pas abandonner le peuple syrien ! », réitérant son appel à ce que le Conseil de sécurité saisisse la Cour pénale internationale pour les crimes commis et demandant à ce que la communauté internationale fasse entendre une voix plus déterminée et sans ambigüité aucune face à cette situation dramatique.
André Piazza, délégué fédéral aux Questions Internationales et aux Droits de l'Homme