Écrit par La Nouvelle Expression
Jeudi, 23 Juin 2011 15:42
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«C'est un projet d'environ sept salles de cinéma dans la ville de Yaoundé. Nous voyons cela comme un centre commercial, avec un ou deux restaurants. Nous voulons que ce soit sur un terrain aménagé en plein centre ville, peut être au bord du lac municipal » voilà en quelques mots comment Basseck Ba Khobio, initiateur du projet présente ce qui sera, selon lui, dans un avenir incertain, des salles de
cinéma. Il ajoute : « ce sera un espace où tout le monde pourra venir. Femmes, enfants et autres. Pour le moment nous avons présenté ce projet au gouvernement et nous attendons son accord ». Et les financements alors ? Basseck Ba Khobio explique que le projet a déjà été accepté par l'Union Européenne et qu'il faut juste que le gouvernement camerounais donne son quitus pour la mise en œuvre du projet.
En attendant que ledit projet soit mis en place, Arthur Si Bita, réalisateur camerounais, Lucie Alima, cadre au ministère de la Culture et autres amoureux du cinéma présents ont débattu sur l'importance des salles de cinéma à Yaoundé.
Initiatives privées
« Des gens cupides ont faits des salles de cinéma ce qu'ils veulent. Aujourd'hui on se retrouve dans une capitale comme Yaoundé sans salles de cinéma. Maintenant il est question de reconstruire les salles de cinéma qui pourront rendre aux Hommes de cinéma la place qu'ils méritent ». Déclare l'un des intervenants, restant sur le fait que les opérateurs économiques qui ne savent rien du cinéma ont agi à leurs fins personnelles en fermant les salles de cinéma.
En revanche, Engo jeune réalisateur, affirme que les cinéastes n'ont pas besoin de salles pour promouvoir leurs œuvres. « Il suffit juste qu'après chaque production les réalisateurs prennent personnellement en charge leur vente. Parce que le gouvernement camerounais n'est pas prêt à s'engager aujourd'hui pour construire des salles de cinéma » déclare t-il. Il prend par ailleurs comme exemple le cas du Nigeria où les réalisateurs s'occupent eux-mêmes de leur vente. Et que pense le gouvernement ? Lucie Alima, représentante du ministère de la Culture déclare que « si l'Etat n'a pas joué son rôle, les initiatives privées peuvent s'engager et l'Etat pourra les accompagner ». Une réponse qui en dit long sur la position de l'Etat en ce qui concerne l'absence des salles de cinéma au Cameroun.