Me revoilà dans le bain après une semaine de vraies vacances que je raconterais plus tard, ma première activité du jour a été de lire mes mails pros et persos pour être au goût du jour et je tombe pile poil sur un lien qu'on m'a envoyé et qui me renvoie sur un article sur les risques de divorce qui s'accroissent avec la distance au travail. Comme proposition de lecture pour un retour de vacances j'ai vu mieux mais après l'avoir lu j'étais soulagé:)
Par contre celui qui me l'a envoyé doit s'inquièter visiblement.
Pour ce faire, les chercheurs ont rassemblé les données concernant 2 millions de foyer suédois datant entre 1995 et 2000. Il ressort que le risque de séparation augmente de 40 % lorsque le déplacement dure plus de 45 minutes, un chiffre élevé.
L'étude est vieille, commencée il y a 16 ans et puis c'est en suède que cela se passe, là-bas 45 mn à Stockholm ne doivent pas être identique avec nos 45 mn de Paris. Et 45 mn ne choque plus aujourd'hui, n'importe quel provincial habitant une préfecture y arrive facilement. Par contre, avec mes 1h15 aller le matin le pourcentage monte à combien? :)
Les causes de cette augmentation ne sont pas les mêmes selon le sexe. Dans le cas des hommes, un trajet plus long tend à augmenter la nervosité et le stress. De moins bonne humeur, celui-ci est plus enclin à négliger ses enfants et les tâches ménagères.
Ils ont oublié la bière mais sinon c'est exactement comme le cas Homer Simpson pour la dernière phrase! haâââ pinaise!
Quant à la femme, une distance plus élevée finit par lui faire penser que le travail est une priorité. L’étude montre que le phénomène touche principalement les jeunes couples ne parvenant pas à trouver des solutions pour faire face à ce problème.
Ouf, ma douce bosse à 10mn, j'ai eu chaud, il ne manquerait plus qu'elle me parle de son travail à la maison. Et puis je m'en fous j'ai déjà divorcé une fois.
La directrice de l’étude, Erika Sandow, préconise de vivre près du lieu de travail et plaide en faveur d’une répartition plus égalitaire des logements. Ne plus réserver le centre ville au plus aisés entre autre.
Je suis d'accord. Et puis "Vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade". J'aime ce genre d'étude, 5 ans tout de même!