Un sans-abri de 24 ans a été condamné à dix ans de prison pour avoir violé une femme de 85 ans
Lyon, 6 mai 2010. Au petit matin, le jeune homme alcoolisé et drogué s’introduit dans une chambre des urgences de l’hôpital Edouard-Herriot. Il viole alors une femme de 85 ans, atteinte d’Alzheimer. Selon 20 minutes, hier, lors du procès, l’accusé a exprimé ses « regrets » à la famille de la victime. « Je suis conscient d’avoir avec le recul d’avoir commis un viol (…) mais mon acte reste une énigme pour moi » a-t-il expliqué. L’expert psychiatre l’a décrit comme quelqu’un présentant des « troubles du comportement », « intolérant à la frustration » mais « pas pervers ».
Une « colère explosive » pour la famille
L’avocat des parties civiles a fait part de la « colère explosive » des proches de la victime qui, à présent, vit dans la peur permanente que quelqu’un entre dans sa chambre. « Alors qu’avant, elle était forte de caractère et volontaire » raconte sa fille au journal 20 minutes. De son côté, l’avocat général déclarait lors de l’audience : « elle n’était, en face de vous, qu’une véritable proie. Elle ne pouvait rien, à part subir vos assauts ». L’avocat de la défense, lui, est revenu sur la difficile vie de Julien Bonnet, « quelqu’un dont on n’a jamais su mesurer la fragilité »