L’Australie est décidément un pays fascinant: des grands requins blancs, un Razorback, Mad Max, Crocodile Dundee,
Nicole Kidman,
Naomi Watts et last but not least, ce petit coin de paradis a vu la naissance de la ravissante
Rose Byrne, le 24 juillet 1979. Elle est déjà happée par le cinéma à l’âge de quinze ans, dans des productions locales qui me tardent de voir. La seule curiosité visionnée de cette époque déjà lointaine (2001) est le court-métrage
The Pitch, où un jeune scénariste raconte son pitch de film d’action à un producteur, en mimant comme un sauvage toute l’histoire, le tout entrecoupé de quelques scènes « live », où
Rose fait quelques apparitions, flingue à la main. A voir sur
Youtube. L’année suivante, elle se frotte à la grosse machinerie, car
George Lucas a décidé de tourner une partie de
Star Wars 2: l’attaque des clones en Australie! Un petit casting sur Sydney, et la voilà à côté de
Natalie Portman, incarnant la fidèle
Dormé. Un minuscule rôle, dont je ne me souvenais même pas en regardant sa filmographie il y a trois ans (« Quoi,
Rose Byrne a joué dans
Star Wars? »). Elle aurait pu sombrer dans l’anonymat avec ses films suivants, mais en 2004, une superproduction s’intéresse de nouveau à elle:
Troie. Un bon péplum, qui devient même très bon si on regarde la version longue. Et malgré la présence écrasante des deux mâles de l’histoire, elle s’en tire avec les honneurs en composant peut-être le meilleur personnage du film. A l’origine castée pour Helen, elle préfère le rôle plus complexe de Briseis, et la sublime
Diane Kruger se contentera de l’autre. Et puis, c’est tout de même Briseis qui finit dans le lit d’Achilles, un beau
Brad Pitt tout huilé, ça ne se refuse pas! ^^
Elle retrouvera la divine
Diane Kruger dans
Rencontre à Wicker Park, une « comédie » romantique. Je me permets de faire un petit aparté sur ce genre un peu particulier pour moi, en tant que mâle basique. Les comédies romantiques, c’est un peu le film qu’on doit se taper pour faire plasir à sa compagne ou aux amies. Voir le supplice quand c’est une horreur avec
Julia Roberts. Mais voilà, les comédies romantiques, ça devient carrément magique quand une actrice que j’aime bien joue le rôle principal. C’est assez rare, mais quand ça arrive, je suis au septième ciel. Alors imaginez un peu une romance avec non seulement
Rose Byrne MAIS aussi la superbe
Diane Kruger (je vous ai déjà dit que je trouvais
Diane Kruger fantastiquement belle??)…
Là, c’est trop pour mon petit coeur. Alors oui, d’un point de vue cinématographique,
Wicker Park est loin de la perfection absolue, mais c’est de loin ma comédie romantique préférée. Maintenant, entendons-nous bien, ce n’est pas vraiment une comédie, car il n’y a franchement pas grand chose de drôle. Même
Matthew Lillard, qui est également de la partie, est anormalement sobre, c’est dire! Ce film est carrément une torture épouvantable, car ce veinard de
Josh Hartnett a deux femmes follement éperdues de lui. Et
Rose Byrne a justement le mauvais rôle, car l’amour de sa vie ne la remarque même pas.
Elle franchira même les barrières de l’immoralité pour y parvenir. Et quand tout sera révélé au final, mon coeur est tout déchiré pour
Rose Byrne, et en même temps bat à tout rompre pour la merveilleuse
Diane Kruger. Je ne me suis jamais senti aussi bizarre en regardant ce genre de film. Evidemment ça ne marche que grâce à la présence des deux actrices mais tout de même, voilà un petit film que j’étais enchanté de voir pour son casting et au final, il m’a apporté beaucoup plus.
En 2006, elle rejoint le casting de
Marie-Antoinette, où son personnage, la duchesse de Polignac est peut-être la seule à faire un peu d’ombre à
Kirsten Dunst, omniprésente dans ce film qui me laisse de marbre, comme j’en avais déjà parlé pour mon article sur
Asia Argento, également à l’affiche (Qu’un film me laisse autant de marbre avec trois actrices aussi magnétiques, c’est tout de même un comble!). Vient ensuite une année particulièrement chargée. On commence par
Sunshine de
Danny Boyle, où elle intègre l’équipe d’Icarus II, en tant que pilote si je me souviens bien.
Danny Boyle a voulu faire son
2001, l’odyssée de l’espace, et il ne s’est pas trop mal pris, c’est nettement moins ch… que le film de
Kubrick (moins ambitieux aussi, je vous l’accorde…)! Le suspense fonctionne assez bien, il y a de très jolies images et les anglais démontrent avec ce film à risque financièrement parlant qu’il n’y a pas que les américains capable de faire de la science-fiction crédible. Le film est assez collégial, et
Rose Byrne n’est pas particulièrement marquante. Elle l’est un peu plus dans l’excellente suite de
28 jours plus tard, soit
28 semaines plus tard. Malgré sa nationalité espagnole, le réalisateur
Juan Carlos Fresnadillo s’est parfaitement adapté à la Grande-Bretagne pour finalement dépasser le premier opus de
Danny Boyle, selon moi. Une introduction homérique, un
Robert Carlyle assez charismatique et un
Jeremy Renner qui bouffait déjà l’écran bien avant
Démineurs. Miss
Byrne joue ici une biologiste de l’armée, qui fera tout son possible pour sauver les gens, mais rien ne semble arrêter cette terrifiante épidémie, et il ne reste plus que la fuite comme seule option.
Si ces deux rôles ne la font pas encore connaître du grand public, la série
Damages le fera définitivement (Comment mesurer la célébrité à l’heure actuelle, simple: il faut simplement taper Rose suivi d’un espace sur Google, c’est elle qui vient en premier ^^). Une série de grande qualité, à commencer par un casting digne d’un blockbuster:
Glenn Close, bien entendu, dans un de ses meilleurs rôles (et vu le nombre, c’est pas rien), mais aussi
Ted Danson,
William Hurt,
Marcia Gay Harden,
Tom Noonan,
Mario Van Peebles et on annonce
John Goodman pour la quatrième saison! Je vais seulement commencer la troisième, mais la qualité de l’histoire traversé de flashbacks ET de flash-forwards, l’interprétation des acteurs, la relation ambigüe entre les deux héroïnes en font l’une de mes séries favorites.
Rose Byrne éclate totalement et tient la dragée haute à l’immense
Glenn Close, qui, belle joueuse, avoue que « le talent de cette petite ne cesse de l’épater ». Discours de promo, ou sincérité, j’ai plutôt tendance à croire la seconde option, tant cette grande madame est assez exigeante dans ses relations professionnelles. Des saisons de 12 épisodes permettent aux acteurs de respirer un peu et bien entendu de participer au tournage de longs-métrages sur le côté, comme le
Prédictions d’
Alex Proyas. Un film un peu bizarre dans le sens où il est loin d’être mauvais, mais qui a la particularité de très vite s’effacer de ma mémoire, malgré un crash assez spectaculaire, et une idée de départ assez bien trouvée.
Nicolas Cage est de tous les plans, ne laissant quasiment aucune chance à
Rose Byrne de s’exprimer, guère aidée il est vrai par un rôle franchement pas folichon.
Je n’ai pas encore vu de films avec elle de 2010, mais elle se rattrappe en 2011, dans deux films fantastiques à acheter direct en Blu-ray: on commence par Insidious, où les compères de Saw, James Wan et Leigh Whannell, transcendent le film de maison hantée et livre un bon petit film de pétoche de plus en plus rare de nos jours. Le visage de Rose Byrne est parfait quand il s’agit de simuler la peur, et on frémit à sa place de rester toute seule dans cette maison régulièrement visitée par des démons et autres esprits maléfiques.
Le monstrueux travail sur le son et quelques images absolument terrifiantes font le reste. La déjà fameuse scène du berceau reste dans la mémoire de tous les impudents qui ont osé regarder ce film! Bien mise en place juste avant par un grand moment de frayeur lorsque l’alarme de la maison se met en route sans aucune raison, cette séquence est à montrer dans toutes les écoles de films d’horreur (Ca existe? Je cours m’inscrire!). Tout n’est pas parfait à la première vision, mais le contrat est rempli, pour mon compte. Idem pour X-Men First Class, qui surclasse assez facilement les épisodes précédents. On sentait que Matthew Vaughn était l’homme de la situation, mais on ne savait pas à quel point. Rose hérite ici d’un rôle un peu difficile, limite ingrat étant la seule humaine de l’équipe, mais malgré l’abattage énorme de James McAvoy et Michael Fassbender, elle s’en sort plutôt bien.
Il faut dire qu’elle dépote d’entrée, en se faufilant en sous-vêtements à une party un peu olé-olé. Elle reste bien entendu à l’écart pour les scènes de pure action, mais que pouvez-vous faire contre des mutants qui soulèvent un sous-marin ou qui se transforment en véritable bombe atomique? Néanmoins son personnage rempli de tolérance envers ces « monstres » et son support indéfectible à Charles Xavier la rendent immédiatement attachante (Ouh, le frisson d’effroi en pensant que Magnéto allait retourner la balle contre elle à la fin!). J’espère qu’elle sera de la partie dans l’inévitable suite (Vaughn, ramène tes fesses!). Avec un peu de chance, elle retrouvera la délicieuse Diane Kruger pour la troisième fois, qui héritera du rôle d’une mutante qui rend amoureux tous les hommes de la terre? Qui sait… =)
Manque plus que Dina Meyer et moi au milieu, et je peux mourir HEU-REUX! ^^
Soundwave
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