Le compte-rendu de l’audit mené par l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) devrait autoriser le fonctionnement de la plus ancienne centrale nucléaire française pour encore dix ans.
La doyenne du parc nucléaire français, entrée en activité en 1977, pourrait fonctionner encore dix ans, selon les conclusions de l’audit effectué par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la demande du premier ministre français à la suite de la catastrophe de Fukushima d’après le Figaro.
L’ASN souhaiterait que des améliorations soient effectuées sur la cuve de béton qui entoure le réacteur N°1, jugée trop fine par les experts. Mais la centrale de Fessenheim répondrait à tous les critères de sécurité, malgré son ancienneté.
Il faut savoir que, dans une centrale, toutes les pièces peuvent être changées, à l’exception de la cuve du réacteur et de l’enceinte de confinement, qui font, donc, l’objet de contrôles et audits permanents. L’âge de mise en route de la centrale importe donc peu, puisque les différentes pièces peuvent être neuves.
L’Energie d’avancer avait déjà consacré un article au sujet.