Bon Iver
Bon Iver
Si vous n’avez pas encore pris le temps de vous immiscer dans l’univers particulier de Bon Iver, il n’est pas trop tard. J’ai moi-même pris un certain temps avant d’allumer sur For Emma, Forever Ago (2007), dont les charmes ne m’ont pas sauté à la figure lors des premières écoutes. Ce nouvel album me semble moins folk que le précédent et plus complexe musicalement (l’instrumentation repose moins sur la guitare acoustique). On débute l’écoute nonchalamment et après une minute on décide de s’asseoir plus confortablement car on a l’impression que ce sera spécial. Un autre album à classer sous « Musts de 2011″.
D’autres nouveautés des deux dernières semaines :
WU LYF
Go Tell Fire to the Mountain
Paradoxalement, ce groupe de Manchester jouit d’un mega buzz en raison de son mutisme auprès de la presse musicale anglaise. Et les critiques de l’album sont dithyrambiques. La musique demeure dans le registre pop-rock avec des intonations de guitare à la The XX (mais beaucoup moins smooth dans l’ensemble) et un son empruntant parfois au post-punk. Pas mauvais du tout.
Ancestors
Invisible White
OMfG… un nouveau Ancestors! Un demi-nouveau en fait puisqu’on a affaire à trois titres totalisant un peu plus de 29 minutes. Difficile à dire s’il s’agit d’un préambule à un futur album complet, le site du label n’est pas clair là-dessus. Bref, les deux premiers titres (les plus courts) sont plutôt banals mais la pièce de résistance de 14 minutes renoue avec le style trippy-psych-prog de cette excellente formation. J’espère que le Québec figure dans les plans de tournée pour cette année.
Liam Finn
FOMO
Tel père tel fils. Le flo à Neil Finn (Crowded House) semble avoir la même facilité que son paternel à manufacturer des mélodies qui restent collées aux parois cervicales. Si vous êtes des vieux fans de Crowded House (ou non) vous devriez passer un bon moment.
In Flames
Sounds of a Playground Fading
Je ne suis pas un grand connaisseur du genre mais j’aime bien In Flames. Les pionniers du death metal mélodique ont tourné une page de leur histoire l’an dernier avec le départ du guitariste et fondateur du groupe, Jesper Strömblad. C’est p’t'être juste moi, mais j’ai l’impression que le nouvel album s’en ressent un peu. Ça manque de mordant et d’agressivité par rapport aux précédents.