Alors que les scandales médicaux et sanitaires se succèdent actuellement dans l’actualité, l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a publié un rapport très intéressant consacré notamment à la pharmacologie. Au-delà de ce remarquable rapport, il convient de noter que le processus d’information des patients dans l’hypothèse de la survenance d’un tel évènement s’articule autour de plusieurs leviers. Tout d’abord, les autorités sanitaires ont eu mission fondamentale dans la mesure où elles prennent les décisions aboutissant à telle ou telle affaire. Ensuite lorsqu’une décision de la sorte a été entérinée, il appartient à de nombreux acteurs de la relayer. A cet égard, il convient de souligner que chaque mutuelle santé a désormais pris une dimension supérieure dans cette logique. En effet, la mutuelle santé à laquelle un patient a adhérée à titre complémentaire lui délivre quotidiennement des informations inhérentes au secteur médical. De plus à l’inverse des autres organismes, les mutuelles santé présentent l’avantage de pouvoir informer leurs adhérents de manière individualisée.
Par ailleurs, le processus d’information est également pris en charge par les médias qui jouent un rôle central. Ainsi quand un drame médical survient, ils diffusent immédiatement de nombreuses informations telles que des numéros d’urgence ou encore la procédure à suivre pour les personnes concernées. D’autre part pour en revenir à ce rapport publié par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), il évoque les termes d’une évolution de pharmacologie sur le territoire hexagonal : « L’évolution vers une pharmacovigilance plus large apparait dans la récente directive européenne qui précise l’objectif du système de pharmacovigilance mis en œuvre par les Etats membres : recueillir des informations utiles pour la surveillance des médicaments, y compris des informations sur les effets indésirables présumés, en cas d’utilisation d’un médicament conformément aux termes de son autorisation de mise sur le marché, ainsi que lors de toute autre utilisation (surdosage, mésusage, abus de médicaments, erreurs de médication) ». Il s’agit d’une évolution tout à fait souhaitable au regard notamment de l’actualité récente dans le secteur médical. Néanmoins, il convient de ne pas entrer dans un système trop précautionneux susceptible de freiner la progression médicale parce qu’elle est toujours emprunte d’une part de risques naturellement.