AU CAP PERLE D’HAITI!
Comment pourrais-je t’oublier, chère perle d’Haïti ?
Toi qui as vu et honoré le jour de ma naissance
Tu as marqué ma tendre vie et mon existence
Jamais, je ne souhaiterais te quitter, au Cap chérie
Te laisser aujourd’hui provoque en moi un triste mal
Qui me gardera pour toujours dans un état anormal
Etendu dans la verdoyante région nord du pays
Tu as été fièrement édifié et bien poli,
reflètant l’image de la grandeur des nordistes
En particulier les capois qui sont si réalistes
Ta beauté, ta gloire font l’honneur de tous les haïtiens
De qui, tu attends longtemps maintien et soutien.
Comment pourrais-je me passer de toi, chère ville
Mon coin sacré qui m’est cher de toute l’île
Nul n’ose passer de ta grande beauté coloniale
La cité qui a connu tant de gloire, si géniale.
Te panachant de tous ces charmes monumentaux
Du roi Christophe, tu es le fantastique berceau !
Je t’apporte en cette occasion le témoignage
Palpitant, de mon affection, en raison de mon âge
Prends-donc l’offrende de mon cœur à la reconnaissance !
Tous ces soupirs, ces paroles, sont un prix d’obéissance.
Ton histoire n’est pas un conte, ni un récit frivole
Car, les oiseaux témoignent sa véracité en plein vol
Alors comment nier la dureté de cette nostalgie
Qui occupe mon âme et me porte à réagir
A travers mes poèmes tant suaves que beaux
Comme le peintre retrace la nature de son pinceau
Le pire, est de vouloir s’adapter à une autre ville
Un pays, un monde, où, on se fait passer pour un vil
Que ce ne soit pas sans raison je suis triste, le Cap
Si, nul ne voudrait vivre loin de son pays, voire le Pape
Eloigner de ses parents, ses amis et son tendre amour
C’est le néant perspicace qu’on déguste au jour le jour
Or, je meurs d’envie de retourner vers toi ma belle
Là, je recommencerai ma vie chez moi, comme la plus belle.