Clermont-Ferrand : La culture disjoncte au Transfo.

Publié le 13 février 2008 par Jean Noël Delorme
Mais que se passe-t-il au Transfo ? Il y a quelques jours, la présidente, Laure Adler, démissionne avec fracas. Avant-hier, le préfet Dominique Schmitt annonce le retrait de l’état… Plus de présidente, plus de subventions de l’Etat…heureusement que reste un directeur, Simon Pourrat.. . il est vrai, bien occupé par son implication dans la campagne électorale  de Serge Godard ! (candidat sur la liste et Directeur de campagne) Justement, c’est ce que reproche l’ex-présidente du Transfo, le mélange des genres et l’absence de politique de la culture. Laure Adler, dont la venue à Clermont-Ferrand avait été critiquée par nombre d’observateurs et, notamment, par l’ensemble de la droite, comme le parangon du « Gôchisme caviar parisianiste », ne peut être accusée d’hostilité politique envers les dirigeants et élus locaux. Il semble donc que trop c’est trop, et que notre parisienne ait  trouvé des limites à son militantisme … En d’autres termes, elle vient de « pêter » un câble, de disjoncter ; Elle n’en pouvait plus d’être patronne d’une coquille vide, en charge de coordonner pour notre région une politique culturelle… inexistante (c’est elle qui l’affirme !). Laure Adler, au-delà de l’absence avérée d’une politique culturelle (c’est difficile de mettre en application une absente !) dénonce dans les médias locaux, l’utilisation à des fins uniquement politiques dudit Transfo et met en cause l’action du directeur Simon Pourret. Dans la foulée, le préfet, annonce une probable suspension des subventions de l’Etat (500 000€) en raison de l’opacité des choix de programmation et du mode de fonctionnement du Transfo, s’appuyant sur un rapport de la DRAC qu s’avère « défavorable dans l’appréciation de la qualité de l’action conduite ». (L’Etat remettra la main à la poche en fonction de la qualité des projets et de leur traçabilité financière.) La nouvelle Présidente, Michelle André (on se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère..) va avoir du pain sur la planche, d’autant plus que le vice-président du Transfo, Daniel Martin, vient aussi de démissionner et que les personnels commencent à s’inquiéter et donc à grogner… (Comme d'habitude, si grabuge il y a, ce sont les lampistes qui vont trinquer, lampistes, dont la qualité du travail n'a pas, jusqu'à preuve du contraire, à être remise en cause) La fameuse « exception culturelle auvergnate (clermontoise) que le Monde entier nous envie » (dixit Serge Godard) a du plomb dans l’aile, heureusement que nous restent le Zénith et Vulcania…