Et oui, ce titre pourrait être celui du poème que j'ai composé ce soir lors d'une petite session de 2h30 en canal.
Un bilan qui calme encore une fois : une seule et unique touche ! Un sandre d'une cinquante de centimètres qui a attaqué un crankbait ramené lentement près du fond.
Après la touche (lourdeur dans la ligne) et le ferrage, le poisson est monté lentement en surface. Celui-ci étant mal piqué (bord de la gueule), j'ai donc desséré
mon frein afin de ne pas opposer trop de résistance en cas de rush. Je suis parvenu à gérer la situation quelques instants quand un ultime départ est venu briser un rêve, vous savez, celui où
l'on s'imagine déjà posant devant l'appareil avec un copain à nageoires ...
Je suis partisan du no-kill certes, mais je préfère largement la version catch, take a photo and
release ! Rageant tout ça !
Malgré tout, j'ai réussi à observer pendant quelques secondes un animal que l'on rencontre rarement : un blaireau. Était-ce là un message que m'envoyait Dame Nature
?
@+ Guilhem