La semaine qui vient de s’achever a été riche de rencontres, d’échanges et de mises en perspectives, avec en fil conducteur : " Le citoyen acteur de son destin "
Jeudi, nous participions a un colloque organisé par l’Institut des Hautes Etudes de Protection Sociale (IHEPS) sur le thème de la protection sociale « universelle ».
Nous y avons notamment défendu l’idée, d’un criant déficit de formation et d’information et l’échec des politiques et des partenaires sociaux.
Vendredi, samedi et Dimanche, a la demande et aux côtés de Claude Alphandery, nous avons participé aux états généraux de l’ESS, et animé 2 moments forts. L’un sur la prévention et la santé, l’autre sur une société solidaire pour être inclusive. Là encore, nous avons pointé l’importance de l’éducation aux valeurs, l’importance de la remise en place des institutions piliers de notre société, l’impérieuse nécessité qu’il y a, à revoir nos programmes et nos vecteurs éducatifs.
Ce lundi 20, nous étions conviés par l’IFRAP a participer au SENAT à un débat sur « Nouvelles attentes, nouveaux services, une nouvelle donne public-privé » Un plateau d’intervenants de valeur et variés a mis en exergue, le poids et le rôle de l’éducation, les dangers de la communication ,de la fracture numérique et les démissions successives des relais de proximité, dépassés par la vitesse , l’urgence et le poids des NTIC dans la formation et l’information des jeunes esprits.
Puis, le lendemain, la presse unanime s’émouvait du drame de Florensac, qui a vu une petite fille de 13 ans perdre la vie ! C’est ASSEZ, ASSEZ d’INDIGNATIONS, ASSEZ D’INCANTATIONS, ASSEZ DE MINISTRES QUI SE RENDENT SUR PLACE.
Notre génération, ma génération, celle qui a eu 20 ans en 1968, celle qui s’est goinfrée durant les 30 glorieuses, doit aujourd’hui toutes affaires cessantes mobiliser tous les moyens pour : EDUQUER, par le contact et la présence.
Tous les moyens pour sauver ce qui peut l’être, nos enfants et petits enfants, ceux qui sont encore ou qui entrent demain en primaire, ils seront adultes dans une quinzaine d’année, c’est court a l’échelle d’une civilisation.
Ils arriveraient aux affaires, a la vie quotidienne, avec un socle de valeurs et percepts qui remettraient a leur place l’empathie, la solidarité, la conviction vraie et relégueraient aux « vestiaires » le paraître, le superficiel, l’immatériel et le factice, autant de mots qui dénient l’individu en chair, c'est-à-dire : INCARNE.
Une jeune martyr a Téhéran, un autre a Tunis ou Bagdad sont des symboles pour une autre démocratie, que cette enfant de Florensac devienne symbole pour une autre éducation, est-ce trop demander !
Il va falloir bousculer des citadelles administratives et corporatives, il va falloir contrer des lobbies, castes et oligarchies, mais LIBR’ACTEURS avec d’autres acteurs associatifs et beaucoup de simples citoyens estime que le jeu en vaut la chandelle !
Richard HASSELMANN