Ce concert avait un parfum de
nostalgie. Ça faisait longtemps (enfin 4 ans, mais ça me semble lointain) que je
ne m'étais pas rendu dans une contrée inconnue et isolée. Ah les joies du voyage
où le bled est indiqué qu'à partir de 5 km à la ronde. En plus, quand la
technologie s'y met et tombe en panne de batterie la tâche devient plus ardue.
Mais le sens de l'orientation des passagers du véhicule nous a permis d'arriver
à destination sans détour !
Sur place à 23 h, Burning Heads n'a pas
encore joué. À part quelques morceaux de "white reggae" du type The Clash, ce
n'est pas trop à mon goût. Pouvant contenir 800 personnes, la salle faisait bien
vide avec la centaine d'énergumènes qui tentaient de la remplir.
Il n'y
aura pas beaucoup plus de monde pour The Adolescents. Difficile pour eux de
rivaliser avec leur prestation d'y il y a deux ans à Nantes et j'imagine
aisément que le public de la veille était plus couillu. Le groupe porte bien son
nom puisqu'une grande partie des titres joués date de leur début. Tous leurs
tubes y passent en commençant dès l'intro par l'inévitable "no way". Sans doute
aussi quelques morceaux de leur nouvel album, "The Fastest Kid Alive" sorti
trois semaines plus tôt, dont aucun ne m'est resté en tête.
Après le
concert, je me remémore les joies d'amener sa voiture en concert et aussi du
retour quand rien n'est indiqué précisément, mais avec une difficulté
supplémentaire, la nuit !