Si la chef de l'état a fait languir ses supporters pendant aussi longtemps, c'est, dit-elle, " parce qu'il est de mon devoir de respecter les institutions." Il semblerait que la mort soudaine de son mari, Nestor Kirchner, le 28 Octobre dernier, ait agi comme un déclic chez elle: "ce jour-là, j'ai compris ce que je devais faire, quand j'ai vu les encouragements du peuple à mon égard après le décès de Nestor."
Maintenant, il reste à savoir qui sera son colistier pour l'épauler dans cette élection, alors que Mme Kirchner domine les sondages de la tête et des épaules. Selon certaines rumeurs, on parle notamment du pilote de Formule 1, Carlos Reutemann, ancien gouverneur de Santa Fé. En attendant, l'annonce de Cristina Kirchner fait grincer des dents l'opposition. L'opulente Elisa Carrio, leader de la coalition civique, a fait dans l'ironie en déclarant: " qu'elle arrête de pleurer son mari et qu'elle pense maintenant à débattre du futur de l'Argentine."