Les cavistes dynamiques !
Bref, stop aux jérémiades ! D’autant que voilà une autre bonne nouvelle : les cavistes se portent bien, merci. C’est ce que nous apprend le hors-série
« cavistes et e-commerce » de
V&S news, la lettre économique lancée l’année dernière par
Thomas Gueller. Un chiffre : entre 2006 et 2010, le parc de cavistes a progressé de près de 10% pour atteindre 5 500 points de vente apparemment en bonne santé économique
. « Les cavistes se portent bien, assure
Dominique Tourtet, de chez
Groupama.
Certes, il y a encore des défaillances pour cause d’inadaptation au marché ou de mauvaise gestion, mais globalement et malgré la forte croissance du secteur, les entreprises sont pérennes. »
Attention, contrairement aux autres titres présentés dans cette revue de presse, ce n° spécial de V&S news n’est disponible que sur commande sur www.vsnews.fr
Et la sécheresse ?
Oui mais alors, cette année, la sécheresse va-t-elle venir contrarier les efforts des vignerons ? Pour le moment, elle « n’est pas du tout préoccupante, écrit Bernard Burtschy dans Le Figaro (jeudi 16/6), et la vigne ne souffre pas. Tout au plus a-t-elle étalé la floraison dans certains endroits, ce qui n’est tout de même pas bon signe pour la qualité du millésime. Si elle dure encore pendant un mois ou deux, la vigne ralentira sa croissance et engendrera des baies plus petites, d’où des rendements plus faibles. » Bref, wait and see…
En route pour les vignobles !
En attendant, l’arrivée des beaux jours reste synonyme d’escapades. Dans le vignoble, of course ! Avec dans la boîte à gants le hors-série oenotourisme de La Revue du vin de France, toujours très attendu et qui propose pas moins de 300 destinations oenotouristiques en France et en Europe. « Parce que le vin permet cela, dans les villes et dans les vignes : le partage, la découverte, le plaisir », souligne Jérôme Baudouin dans son édito. On ne saurait mieux dire.
Y a de l’abus !
Le voilà, le n° 5 de VIGNERON, toujours aussi beau ! Gérard Margeon, sommelier en chef du groupe Ducasse, y regrette que le monde du vin n’évolue pas toujours dans le bon sens. Un exemple, « l’inversion de l’équilibre des forces entre l’acheteur et le vendeur. On se demande quelquefois qui est la partie la plus importante : le client ou le ‘supervigneron’ hyper-médiatisé ? Est-ce dû à la faiblesse actuelle d’une certaine sommellerie mondiale, trop axée sur les concours et pesant de moins en moins dans les relations de fond, une sommellerie libre de toute décision d’achat et responsabilisée financièrement ? Cela renforce le positionnement quasi incontournable de certains grands domaines viticoles ultra-cotés ou surmédiatisés, qui en profitent pour imposer des quotas sévères et parfois des prix indécents. » Et pan !
Spécial Pinard !
Fluide Glacial a encore frappé ! Déconseillé aux pisse-froid, son « Spécial Pinard » ne fait pas dans la dentelle. Ça tombe bien, c’est pour ça qu’on l’aime, cette institution pour bédéphiles trash mais pas trop qui peut s’enorgueillir de collaborateurs talentueux. On y trouvera bien sûr à boire et à manger. Irrésistible : la pub pour le grand cru recraché par des œnologues et remis en bouteille, le « seconde bouche » en cubi ! Et une petite pour la route : « Obliger les enfants à boire du vin chaque fois qu’on les punit, voilà qui en fera plus tard des adultes sobres. » Transmis aux ayatollahs du lobby médico-pharmaceutico-prohibitionniste.
Bel été !
JMP