Le poète doit mourir

Le počte doit mourir

Le počte doit mourir

    Il il parle de fleurs déjŕ fanées et de champs arides, De sources taries et de ciel gris, ses pensées n'ont plus de couleur ,et ses mots plus de saveur ,le Počte doit disparaitre ,il ne sait plus décrire une fleur ou son parfum , le brouillard matinal et une goutte de rosée sur un pétale de rose, un champ de blé doucement caressé par la brise, la lune autrefois, astre des amoureux , n'est plus  qu'une boule lumineuse dans laquelle se noie sa mélancolie , de mort et de dégoűt son esprit est envahi, d'injustice et de haine, le monde autour de lui est rempli de tous ces sentiments dont  les hommes se repaissent pour mieux vivre leur vies  .

Des éclats de rire autour d'un feu de bois, le rire des enfants jouant aux indiens dans un champ inondé de soleil oů les gens meurent pour de faux, se relčvent pour devenir autre, gendarme ou voleur, chevalier ou princesse, robin des bois ou gentil robot, justicier d'un jour dans une tendre enfance,  condamnant sans relâche, une fois devenu grand, un avis qui ne sera pas de lui, une pensée qui ne lui conviendrait plus, une vie qui ne serait plus sienne ;  ses croyances qu'il veut  vérités partagées avec ses voisins ou bien amis et qui feront de lui un Maitre ŕ penser ou un apôtre de la sagesse , d'un mot acéré ou d' un poing  ravageur, peu importe la maničre , faire admettre ses idées  qu'il croît les seules ŕ ętre  digne d'intéręt  .

De ses ręves d'enfant il ne reste plus rien, des souvenir heureux quelques  bribes seulement, les robes des filles comme autant de jolis cerfs-volants colorés virevoltants sous la brise légčre, un premier amour enfuit loin de son cœur en y laissant un sillon pourpre dans le quel germeront sűrement quelques herbes folles mais plus jamais de fleurs merveilleuses.

Alors ne se souvenir que de moments tendre, oublier la grisaille et l'ennui

Refuser les moments âpres de la vie, ne garder que son miel, et vivre en faisant semblant