Et non, il est tout à fait normal pour le président de tous les Français de supprimer des postes dans l’Éducation Nationale, de supprimer des classes, voire des écoles, en effet, créer de la fracture sociale est normale et tant pis pour les laissés-pour-compte, tant pis si nous ne respectons pas le vœux de Jules Ferry de permettre à chaque enfant de France de bénéficier de l’éducation obligatoire, s’il n’en n’a pas, tant pis pour lui et la France ne paiera pas pour lui, c’est décidé.
Or, nous passons notre temps à nous plaindre du terrorisme dans le monde, un terrorisme organisé et entretenu par les plus pauvres et soutenu par les plus riches comme l’Arabie Saoudite, mais si les pays qui favorisent les attentats pour des raisons religieuses, faisaient en sorte de développer l’éducation laïque, nous aurions moins de violence et plus de progrès de part le monde. L’écrivain et scientifique Athur. C. Clark déclarait, il y a quelques années, que les guerres de religions avaient fait perdre 400 ans d’évolution scientifique dans le monde, 400 ans d’obscurantisme et de bêtise, 400 ans de manque d’éducation.
Aujourd’hui, on trouve des écoles coraniques gratuites partout en France, aujourd’hui on ferme des écoles publiques partout en France grâce à la politique du président Sarkozy et à sa volonté de créer de la fracture sociale et des classes qui peuvent, et d’autres qui ne peuvent pas. Paradoxalement, on s’étonne d’une puissante stabilité de l’Islamisme dans notre pays, mais si le terrain est défriché par la Droite elle-même, pourquoi s’en étonne-t-on ?
Cette volonté déterminée de diviser les Français est anti constitutionnelle, au lieu de rassembler, le président divise, tout ce qu’il fait est d’aller contre les intérêts des Français par de fausses mesures d’économies, qui ont des conséquences dramatiques sur la vie des français les moins bien lotis.
Mais, si l’on souhaite imiter l’Amérique avec un taux d’analphabétisme grandissant, avec des décérébrés incultes, des béotiens barbares qui vont à la guerre comme ils vont à la messe par ce que l’Oncle Sam leur dit que l’Amérique est menacée dans les coins les plus reculés de la planète, et bien, il faut absolument suivre la politique de notre président qui ne fait rien pour son peuple sinon, de le mener à une misère autant sociale que culturelle.
Même le président Obama a pris conscience de ce danger qu’est le manque de culture et d’éducation, lui, « l’homme noir », sait bien ce que les dérives obscurantistes ont fait subir et font subir à toute personne différente de la majorité blanche, c’est pourquoi, il faut de l’éducation et de la distribution du savoir pour favoriser l’intégration et le progrès.
Il est nécessaire de mener une politique d’éducation pour assurer les bases d’une nation solide.
Le manque d’éducation et la misère génèrent la délinquance, Monsieur Sarkozy fabrique du chaos social pour justifier des interventions policières, voire militaires, voire rien en attendant que la situation deviennent tout bonnement insoutenable comme c’est le cas dans certaines villes de France, dont les maires, à court de moyens, doivent faire appel à l’armée pour lutter contre les trafiquants de drogue qui font des villes leur terrain de jeu.
Plus on ramolli le cerveau des citoyens en supprimant tout moyen d’éducation et en favorisant les émissions débilitantes et vides de sens à la TV, plus les violences sociales se développeront, plus les élites forceront l’écart entre les gens d’un même peuple.
Lundi, à Florensac dans l’Hérault, une petite bourgade baignée par le soleil, un charmant petit village où l’on va chercher son litre de vin ou de rosée chaque midi et soir avec son pichet à la main au tabac de la place du village, bordée par six grands platanes, des gens démunis vendent même sous le manteau des cigarettes ramenées d’Espagne, faute de joindre les deux bouts avec le RMI et les diverses allocations devenues insuffisantes, j’ai été témoin de cette petite vie dans ce village il y a quelques années ; les gens à leur fenêtre à attendre que le temps s’écoule, les scooters qui pétaradent, les jeunes qui poussent leur sono à fond pour vaincre l’ennui épuisant des journées qui ne s’écoulent pas. Lundi, Florensac a perdu une jeune fille dans des conditions insupportables de bêtise et de haine gratuite. Il y a à présent deux victimes, une jeune fille décédée et son agresseur de 14 ans qui s’est pris pour un chef de famille et combien même, un chef de famille ne va pas régler ses comptes à coup de poings sur une jeune fille de 13 ans. Nous avons là, les victimes d’un système, d’un manque d’éducation, des parents qui n’ont pas su trouver les arguments pour résonner leurs propres enfants, quelle réussite... dramatique pour ces deux familles.
On veut blâmer l’Éducation Nationale, mais elle n’y est pour rien, elle n’aurait rien pu faire, car à l’extérieur de l’école, nul surveillant n’est assermenté, ni autorisé à agir sans risquer une plainte de la part des jeunes en question.
N’est-ce pas le président de la République lui-même qui a supprimé des postes dans toutes les administrations, dans l’Éducation Nationale, dans la police, car seule la police de proximité aurait pu agir dans un cadre légal si les effectifs étaient suffisants, et encore, le maire de Florensac a bien essayé de calmer le jeu entre les deux familles, mais en vain, c'est comme dans une copropriété, il y en a toujours un qui se distingue par sa bêtise et sa méchanceté.
En France, si un adulte intervient pour séparer deux jeunes qui se battent, il prend le risque de devenir victime lui-même, en étant pris à parti ou pire, ce qui est parfaitement incohérent. Dans le cas présent, personne n’est intervenu et les parents n’ont pas fait ce qu’il fallait pour calmer la colère de leurs enfants, ils sont donc responsables et coupables d’absence de raisonnement qui a conduit à la mort d’une jeune fille et à l’incarcération d’un jeune homme qui a désormais sa vie détruite ainsi que celle de deux familles. Personne d’autre ne peut être tenu pour responsable dans ce drame, les parents et le manque de sécurité occasionnée par la misère et l’absence de police de proximité.
Notre ministre, Luc Châtel, est indigne dans cette situation, on ne peut pas représenter le Ministère de l’Éducation Nationale, accepter de supprimer des postes, fermer des écoles, puis venir avec la tête des mauvais jours présenter ses condoléances hypocrites au nom de l’État ?
Les français ne sont pas dupes. Notre ministre a quitté les lieux sous les huées des jeunes, lui qui voulait briller, s’est pris une volée de bois vert, et à raison, ce n’est pas lui qui ramènera la victime à la vie.
Les hommes politiques n’ont aucune pudeur, ils ne viennent pas pour accompagner la douleur des victimes, ils peaufinent un plan de carrière avec les journalistes et les bons mots plein de fausse sollicitude ? La mine contrite est une action de pure markéting qui va rapporter tant de points à la côte de popularité du sinistre et de son parti.
Le langage, la culture, l’éducation mènent à la civilisation et non à la Barbarie que nous avons vécu et que nous vivons au quotidien grâce nos politiques qui mènent justement une politique éducative désastreuse, sans jamais prendre en considération les conseils avisés des philosophes et des enseignants qui se battent au quotidien sur le terrain.
Après la guerre 39/45, le Japon a fait le choix de l’éducation, un enjeux… national, créant une société névrosée, soit, mais performante, éduquée et bien plus sécurisée que la notre. On peut marcher à minuit dans les rues de Tokyo sans risquer pour sa vie ; peut on marcher dans les rues de Paris ou de Marseille sans risquer de se faire agresser dans les mêmes conditions ?
Aujourd’hui, le Président de la République va mettre des profs au chômage - pas tout de suite, il attendra les prochaines élections pour les virer, s’il gagne, nous l’avons bien compris - qui, sans emploi, vont errer dans une société sans repères, on va les plonger dans la misère et qu’est-ce que fait un être doué de culture plongé dans l’injustice de la misère ? Il fomente une révolution contre le pouvoir malfaisant qui se nourrit d’injustices au quotidien.
Monsieur Sarkozy conscient qu’il risque de perdre les élections a décidé avec ses lieutenants de plonger la France dans le chaos pour justifier le bien fondé de sa politique passée et pointer ses successeurs du doigt en affirmant qu’ils sont incapables de relever le niveau ; à nouveau, c’est anti constitutionnel.
On ne dirige pas la France contre une fraction politique adverse, on dirige la France pour permettre à chaque Français de rester uni devant la crise qui les éprouve. C’est là où nos politiques sont à nouveau indignes.
C’est non seulement d’une fourberie, mais d’un manque de respect pour tous les citoyens français qui sont abusés au quotidien par une clique de profiteurs et d’ambitieux qui se moquent bien d’eux.
Dans ce combat pour l’éducation, nul n’est à l’abris, pire, celui-ci créer des dommages collatéraux irréversibles contre lesquels il faudra beaucoup de temps et de moyens pour rétablir un équilibre que le Président Sarkozy a sciemment détruit.
Nous vivons une époque formidable…