11 septembre 2001. L'occident s'effondre. Les Etats-Unis pleurent. La donne géopolitique change du tout au tout. Le pseudo isolationnisme US s'effondre et la guerre (croisade ?) contre "l'axe du mal" est déclarée. L'Afghanistan tombe ; l'Irak tremble et s'écroule lui aussi quelque temps plus tard.
Ces derniers jours, nos médias nous apprennent que six membres d'Al Quaida sont jugés pour leur rôle dans ce terrible attentat. S'il est vrai que les commanditaires doivent payer, s'il est vrai que les terroristes le doivent tout autant, on ne peut que se poser quelques questions...
Les thèses conspirationnistes
La première est sur le 11 septembre même. Dès le départ, la thèse gouvernementale n'a pas apportée les réponses aux questions que les peuples se posaient. Rapidemment, les thèses conspirationnistes sont devenus légions, que se soit sur le net, dans les écrits de certains intellectuels, mais aussi dans l'opinion publique américaine. "On ne nous dit pas tout".
Si la plupart de ces thèses tiennent de la folie ou de la paranoïa, il n'empêche que certaines élèvent de véritables problèmes et montrent un manque de transparence certain de la part du gouvernement Bush. Le seul exemple du cas Dasquié le prouve.
Le livre de Chomsky "9/11" et le film de Michael Moore mettent des sources et des faits sur certaines questions et les font sortir de la thèse conspirationniste pour les ancrer dans le concret. Certains documentaires, autant les rondemment menés que les plus médiocres, font eux aussi apparaître un mensonge, ou un "oubli". La tour 7 (non touchée) qui s'effondre, l'espace aérien du plus puissant pays du monde laissé sans protection, la facilité des terroristes à passer les divers barrages, l'impossibilité de trouver le principal suspect : Oussama-Ben Laden etc.
Cette rapide énumération montre bien les points d'ombres de ce véritable désastre qui a frappé l'Amérique. On pourrait encore y ajouter les témoignages des pompiers et autres medics (secours) qui jurent avoir entendu des bruits d'explosions, le témoignage des architectes qui jurent, eux aussi, que le building ne pouvait s'effondrer ; ou encore ce collectif de démollisseurs professionels qui tente de prouver que l'effondrement est bien l'oeuvre de dynamite et autres explosifs.
Le mystère Guantanamo
La seconde question se pose sur le rôle des personnes inculpées. Ils viennent de Guantanamo, la zone de non-droit américaine située sur l'île de Castro, Cuba. On ne sait pas totalement ce qui s'y passe, mais assez tout de même pour se demander si les témoignages de ces gens ne sont pas totalement tronqués, falsifiés, pris sous la torture à l'aide de privation, waterboating etc.
Bien entendu qu'il faut un coupable. Comment pourrait-il avoir deuil sans coupable ? Comment pourrions-nous laisser échapper notre haine, et surtout vers qui, sans coupable ?
Pourtant, la technique du gouvernement semble vraiment scandaleuse. Alors que tant de questions restent sans réponse et que près de la moitié du peuple américain avoue ne pas adhérer à la thèse nationale, alors que les peuples du monde crient ouvertement à la face de l'Oncle Sam leur dégoût pour sa politique impérialiste descendante des attentats du 11/09/01; voilà que Bush et consorts nous servent les victimes sur un plateau d'argent, témoignages à la clé.
Dans la digne lignée des procès de Moscou peut-être ? Et si Khaled Cheikh Mohammed, cerveau présumé, nous avouez (au passage) l'assassinat de Benazir Bhutto, préparé depuis sa cellule ? Ne dirions-nous rien une fois de plus et accepterions nous cette "explication" sans broncher, voyant bien que les faits ne collent pas, que rien ne va ; mais bien content qu'un coupable ai été trouvé et que, ainsi, tout s'explique ?
Le monde veut la vérité, la transparence ; car les enjeux ont été et seront trop importants pour que l'on passe dessus sans trop se questionner.