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Tendres nuées ont déposé frêles larmes
Abreuvant de leurs soupirs
Terre et pétales
*
Rien ne dit l’attente
Suspendue aux lèvres du désespoir
.
Un soupçon de douceur clôt le crépuscule
Une lune ironique chasse les derniers rêves
.
Me voilà
Paupières lourdes
Assis devant la page du petit jour
*
Rien ne filtre en ville endormie
Seules quelques vapeurs s’élèvent
En brumes clairsemées
Rêves évanouis au carrefour du temps
.
Pages
Pages ouvertes et refermées
Où trempe la plume
.
Trois mots griffonnés
Sous la baguette magique du stylo
Se font trésor
Passeport
Pour de nouveaux voyage
*
Qui es-tu
Toi qui lance ton cri matinal
Aux branches défendues
Où s’étirent quelques étoiles
.
Aveugle je suis que la beauté fait frémir
.
Manosque, 20 mai 2011
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