Le Stade Français pensait pouvoir repartir du bon pied après une saison calamiteuse. Mais l’identité des nouveaux repreneurs reste encore flou.
- Où va le Stade Français ? (Photo : AFP / Horvat)
Le chant du cygne ?
La première mise en garde de la Direction Nationale d’Aide et de Contrôle de Gestion (DNACG) avait été balayé d’un revers de la main par Max Guazzini. Pourquoi ? Pour mettre un terme aux difficultés financières récurrentes du club, des investisseurs canadiens (FACEM) s’étaient manifesté pour prendre les commandes du Stade Français. Montant du plan de sauvetage : douze millions d’euros injectés dans le budget parisien.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là et Max Guazzini recommence à craindre le pire pour ses protégés, c’est à dire une rétrogradation en Pro D2 ou en Fédérale 1.
Escroquerie et plainte au menu
L’identité plutôt douteuse du repreneur canadien s’est confirmée. Résultat, les douze millions d’euros espérés par la DNACG se font attendre et reste pour l’instant bien sagement du côté d’une banque londonienne. Le président Guazzini a déposé une plainte contre X pour escroquerie avec de solides arguments en main : »Il est apparu que les documents et garanties fournis par la FACEM Corporation, à l’enseigne d’une grande banque internationale, étaient des faux » déclare le club.
Pourtant, Bernard Laporte lâchait il y a encore une semaine : « Nos partenaires canadiens, ce sont des gens sérieux ». Une réunion de crise s’est déroulée en fin d’après-midi autour de Bernard Laporte et de Max Guazzini pour chercher de nouveaux investisseurs plus crédibles.