« Il s’agit pour l’essentiel, note Serge Lacassie, enseignant de SVT et président de l’association des professeurs de biologie et de géologie (APGB), d’expliquer que le fait de devenir homme ou femme dépend de beaucoup de paramètres : génétiques, hormonaux, mais aussi sociaux et éducationnels. Dire que notre déterminisme sexuel d’humains n’a rien à voir avec celui des souris et des libellules est d’ailleurs une évidence que l’on aborde nécessairement lorsqu’on parle de sexualité et de procréation. Nous en avons toujours discuté en classe : le programme ne fait qu’officialiser cette partie de l’enseignement, et l’ouvrir aux sciences sociales. »
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