Le grand Duke est de retour, après près de 15 ans d'absence !
Le fait que le plus grand vaporware du jeu vidéo soit enfin disponible
constitue déjà un événement en soi. De l'humour irrévérencieux, de l'alien à
foison, de l'action bourrin, la recette est simple mais fonctionne toujours
aussi bien. Les fameuses « Balls of Steel » conservent-elle leur
réputation ?
Pour ce test, je vais m'éloigner un peu de ma ligne de conduite habituelle qui consiste à observer une certaine objectivité. Duke Nukem Forever sera un titre qui divisera les joueurs, pour la simple et bonne raison que la plupart des joueurs s'étant mis à notre loisir favori ces dernières années, ne seront pas en mesure d'apprécier une production old school (dans l'esprit) comme celle-là.
Je m'explique. Syndrôme du « c'était mieux avant »
ou non, malheureusement, aujourd'hui, trop de joueurs jugent un jeu avant tout
sur ses performances graphiques, au détriment de sa profondeur et de son
gameplay. Les pyjamas élevés au Call Of Duty, passez donc votre chemin.
(Amalgame facile, mais trop tentant.)
Cependant... On pardonne finalement assez facilement des défauts qui pourraient être rédhibitoires. L'humour décalé, à prendre au minimum au 36 ème degré, le fun immédiat, ainsi que la variété des situations et la longueur honnête de l'aventure (Une bonne quinzaine d'heures) parviennent à convaincre.
Augmenter sa jauge de vie en faisant des tractions, piloter
une voiture téléguidée, observer des filles dénudées ou balancer un trophée
« World's greatest man » à la tête d'un alien, c'est clairement le
genre de bouffée d'air frais qui permet de s'amuser plus franchement que dans
un FPS ou vos coéquipiers crient « Get out of there it's gonna blow
! » à n'en plus finir.
Je ne mettrai pas de note cette fois-ci, à vous de voir si vous êtes réceptifs à l'humour du Duke, mais personnellement, je vous déconseille de passer à côté. Le dernier FPS ou j'ai autant pris mon pied, c'était BulletStorm.