PRINTEMPS !
Ô Printemps ! la tendre reine des saisons
Seule, capable de me remettre au diapason
Pourquoi ne m’apportes-tu, l’une de tes belles fleurs ?
Celle, qui saurait atténuer mes peines et mes douleurs.
Comme un gladiateur s’est dénudé de la peur
J’ai beau cherché à nu sous la dictée de mon cœur
La dépravation se mit à hue et à dia sur mon chemin
Comment saurais-je tenir une rose épineuse en main ?
Mon cœur est assoiffé d’amour et de tendresse
Pourtant les oiseaux sont ivres de caresse
Malgré, le rayonnement du soleil sur la plage
En moi, il n’y a qu’un froid et l’espoir qui nagent
Les vagues me proposent une image sur le rivage
Je ne puis empêcher en moi, un si grand ravage
Oui, c’est son portrait, ma dulcinée d’antan
Mon premier amour, que mon cœur adorait tant !
Sur le sable, je revois ses sublimes yeux captivants
Et la bouche, montée des suaves lèvres d’un enfant
Toujours le même regard et le sourire de nos cinq ans
Par ces charmes, j’ai envie d’acclamer : ‘’ J’t’aime ‘’, tant
Mon Dieu ! Comment pouvais-je l’aimer d’un amour si fort ?
Même quand, elle ferait fi de mes tristes sorts !
Elle est bien, dans les bras d’un pactole ricaneur
Pourtant, je n’aime qu’elle, pour mon malheur
Les amis, peut-être, me conjurent à tort
Tout comme je viens de battre un record.
Mais, Ce n’est pas un cas trop fortuit
Si pour de l’amour réel, on me réduit
Avant tout, elle était l’oxygène de mes poumons
Ma poésie de chaque jour, douée de renom
La guitare qui me procurerait les sons les plus recherchés
Et oui, cette vérité, j’en ai marre de la cacher !
Mais, n’ai-je pas assez souffrert et subi ?
Printemps, j’aimerais que tu me protèges des maudits
Déjà, la mer me donne son mot d’honneur
Pour me guider, sa fameuse astérie est à l’honneur
Bien avant de faire place à l’été
Printemps, tu dois me laisser la naïade rêvée
Car, pour mon anniversaire prochain
Il me faudrait un bon et tendre prochain.