Je t'aime .
Soudain mon coeur s'écorche
Il fait du mal à mon corps
Il empêche l'air de passer
J'ai mal... Mais qu'est-ce que tu m'as fait ?
Seraient-ce ces mots qui ont été prononcés
Par ta douce bouche aux saveurs salées ?
Ou bien est-ce encore mon imagination
Qui me vaudra un de tes nombreux "non" ?
J'observe tes yeux qui semblent tout me dire
Mais une fois de plus j'hésite
Je pense avoir encore rêvé
C'est pour cela que je me tourne et m'en vais.
Au coin de la rue je te jette un regard
Mais tu as déjà disparu du trottoir
Tu n'as pas essayé de me rattraper
Je suis alors persuadée d'avoir réellement rêvé.
Je me retourne et continue mon chemin
Je ne reviendrai pas demain
Je m'en vais d'ici
Je ne veux plus vivre comme ceci.
Ayant peur de ne pas réaliser
Ce que je viens de te conter.
Tu arrives au coin de la rue
Et me jettes un regard perdu
Qui semble ne pas me remarquer ;
Ton coeur m'a déjà oublié.
Sur mes joues les larmes commencent à couler
Et mon coeur tout juste à se déchirer
C'est à ce moment même que je me mets à penser
Que pendant tout ce temps j'ai du rêver.
Rêver à notre belle rencontre
Que l'on pourrait mettre dans un livre de contes
Pour les raconter à nos futurs enfants
Qui ne naîtront jamais avec nous comme parents.
Rêver à notre belle histoire
Qui pourrait mériter un oscar
Mais qui bien sûr peut toujours attendre ;
Et oui, c'est comme ça quand on en redemande.
Je continue à te regarder t'éloigner
Car je ne peux pas imaginer avoir rêvé,
Tu es là devant mes yeux, et je veux montrer à mon dieu
Qu'il existe encore un "nous deux".
J'essaie de bouger, mais mes pieds restent ancrés au sol
Attendant sûrement tes beaux mots et tes belles paroles
Pour me libérer de ces chaînes
Qui me lacèrent gravement les chairs.
Je ne veux plus vivre avec ce sentiment
Qui me prend à chaque fois que j'y pense
Alors adieu mon amour rêvé,
J'espère que l'on ne se retrouvera jamais.
Postscriptum
20 Septembre 2007 .
B.