C'était il y a 25 ans. Une génération. Ce France-Brésil de 1986 à Guadalajara est un match mythique, de ceux qui nous donnent encore des frissons aujourd'hui.
C'est l'un de mes premiers souvenirs de football. Platini, Giresse, Tigana, Bats et Fernandez. La balle qui ne sort jamais, Bats qui stoppe des pénaltys, Platini grandiose pendant toute la rencontre qui rate son tir au but, le seul et unique péno qu'il manquera en match officiel au cours de sa carrière. Qu'elle était belle cette équipe !
En y repensant, je crois que c'est ce match qui m'a fait vraiment aimer le football. Je me souviens de Drucker qui répète le nom de Luis Fernandez plusieurs fois, de l'interruption de la retransmission pour la libération de deux otages français au Liban - Philippe Rochot et Georges Hansen - mais aussi de l'ouverture du score par Careca. Le lendemain, je suis allé à l'école. Je me souviens d'un sentiment de plénitude. J'étais en CP et je souriais bêtement. J'étais persuadé que quelques jours plus tard la France battrait l'Allemagne. Je ne connaissais pas encore la fameuse phrase de Lineker... Que j'ai été triste !
Pour l'occasion, la télé qui habituellement était dans la chambre de mes parents avait été mise dans le salon. Signe des grands soirs. Les autres fois, ce fut pour de la politique, en 1988 avec la réélection de François Mitterrand. Douze ans plus tard, un autre France-Brésil sera, lui aussi, inoubliable !
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