Suite à un décret de l'administration d'Evo Morales, 76 000 voitures neuves qui ont été volées dans les pays voisins, sont maintenant les voitures de propriétaires boliviens.
Evo Morales ne s'embarrasse pas avec la loi et les valeurs morales, ce qui n'est pas très catholique pour un président de la Bolivie. Selon l'amnistie mise en place par le gouvernement du président bolivien, plus de 76 000 voitures rentrées illégalement dans le pays depuis le début de l'année 2011 ont été légalisés, ce qui permettra à leurs propriétaires actuels de bénéficier de papiers qu'ils n'ont pas aujourd'hui.
Selon les différents syndicats de transport, ce chiffre pourrait en fait s'élever à plus de 100 000 voitures tant l'importation de voitures volées dans les pays voisins semble être le sport national en Bolivie. Gary Rodriguez, le directeur de la chambre de commerce de La Paz, s'indigne: "c'est un scandale d'une ampleur monumentale car il montre que le business des voitures volées continue de prospérer dans tout le pays."
Pour le président Evo Morales, ce commerce de contrebande semble se justifier: "ces voitures volées sont achetés en majorité par des pauvres, qui veulent améliorer leurs conditions, et qui les achètent parce qu'elles ne sont pas chères. Je pense que tous les boliviens ont le droit d'avoir une voiture." Voilà un commentaire que les défenseurs de la couche d'ozone vont apprécier...
En tous les cas, les services douaniers boliviens ont reçu une longue liste de plaintes concernant des voitures volées, venant de leurs voisins argentins, brésiliens, chiliens et péruviens. Des voitures que leurs anciens propriétaires ne sont pas prêts de revoir !