Genre: science fiction
Durée:1h47.
Année:2010.
L'histoire: Des tueurs sont parachutés sur une planète. Ils croient être seul, avant de voir qu'ils sont chassés...
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, on attendait tous avec impatience ce Predators, surtout suite à la déception que constituaient Alien Vs Predator et Alien Vs Predator Requiem.
Pour le coup, on prend quelqu'un de compétent derrière la caméra, un certain Nimrod Antal. Les ambitions sont claires: il s'agit de retrouver l'ambiance sauvage et tribale du premier volet, signé John McTiernan.
Malheureusement, les bonnes intentions s'arrêtent bien là. La faute revient à un scénario bidon. Certes, l'intrigue du premier épisode n'allait pas chercher très loin...
Mais ça tenait la route. Là, le script n'est qu'un prétexte à un affrontement entre une armada de guerriers et plusieurs predators.
Pourquoi ont-ils atterri cette planète ? Pourquoi ont-ils été sélectionnés ? Pourquoi eux ? Peu ou prou d'explications sur le sujet.
Mais le plus gros défaut de Predators réside dans ses différents protagonistes, assez mal exploités dans l'ensemble.
Seul Adrian Brody s'en sort avec les honneurs. C'est l'une des rares bonnes surprises du film. Pour le reste, on s'ennuie parfois et l'on baille souvent.
Ensuite, le scénario contient de nombreuses maladresses. Quelques exemples au hasard: tous les guerriers en place viennent d'horizons très différents: un africain, un yakuza, un mexicain et même un condamné à mort qui ne sert à rien... Toujours est-il que les uns comme les autres parlent le même langage ! Incroyable !
Mieux encore, ils arrivent à s'entendre et à unir leurs forces face aux créatures en présence. Autre exemple: nos héros se trouve sur une planète extraterrestre et inconnue, mais un des leurs parvient à reconnaître une fleur de la faune et la flore en présence. Reste les Predators de service, les extraterrestres chasseurs étant bien réalisés. Mais finalement, c'est presque tout ce qu'il y a à retenir du film de Nimrod Antal. On regrettera aussi certaines longueurs et certains passages inutiles. Par exemple, à quoi sert la brève apparition de Laurence Fishburne ?
Bref, pour ce qui est du film bourrin, il faudra attendre presque une heure de bobine pour voir un peu d'action, en sachant que Predators fait de nombreux clins d'oeil au premier: le saut dans les chutes, le yakuza contre l'un des predators. En résumé, remplacez ce personnage par l'indien et vous obtenez une scène quasiment identique au premier... Bref, Nimrod Antal ne s'est pas trop foulé le poignet pour écrire le scénario de ce navet, cette nouvelle version ne valant guère mieux que les deux AVP.
Note: 06/20
Note naveteuse: 13/20