Voilà un phénomène rendu très en vogue par nos amis (ou pas) politiciens. On a connu le bling-bling des années 80’s et 90’s, on a vécu le 2.0 qui rend le consommateur consom’acteur et bien maintenant, on fait de la low com, une sorte de communication profil bas. J’en veux pour preuve la non-annonce événementielle de la grossesse de Lady Bruni.
Tout est lié : maintenant que le commun des mortels est de plus en plus averti et perplexe devant les grosses ficelles de communicants, ça ne prend plus. Enfin plus comme avant. Le Petit Journal de Yann Barthes en est d’ailleurs une très bonne illustration. Du coup, on doit revoir sa communication, être moins crâneur et être plus dans la démonstration, dans la preuve.
Après tout, ça ne peut qu’assainir notre métier et le rendre plus noble. Non les communicants ne sont pas là que pour les sourires, les petits fours et le blabla. Et oui, ils peuvent aussi devenir de vrais sources d’information, des producteurs de contenus… qui expliquent plus qu’ils ne vendent. Ca me plait bien aussi comme ça.
En fait de low com, on devrait peut-être appeler ça de la deep com ?