Comme un Zombie je fus témoin de la façon dont quatre ou cinq charognes rats d’égouts attaquaient physiquement (en le dévalisant aussi) à une personne surement étrangère dans la Carrer dels Escudellers. Nous, un groupe sorti du dernier bar qui ferma, vîmes sauter sa tête. Deux d’entre nous essayaient de l’aider en l’appuyant contre un mur pendant que quelqu’un appelait une ambulance.
Mais ces salles charognes apparurent de nulle part. Et avec un accent d’ici, ils nous insultaient et nous conseillaient de la laissé tous seul. Et bien que quelqu’un leur cria que cela suffisait, ils ne nous laissèrent pas tranquille. Comme des zombies impuissants nous dûmes nous écarter de la charogne en direction des Ramblas.
A ce moment là, je n’aurais jamais du me tourner. Il me vint à l’esprit une de ces scènes des documentaires sur la vie sauvage qui passe tout le temps à la télé. Quand, en meute, les membres agiles s’organisent pour la chasse d’une potentielle proie. Déjà à leur merci, étourdit par tant de coups de griffes, finalement ils lui sautent dessus comme des possédés, s’assurant les meilleurs viscères. Pour survivre, surement.
Comme des zombies inutiles, il y avait une dizaine des membres du même corps de police, sans exagéré avec leurs voitures au milieu de la rue. Plus d’un des notre sauta pour les informer des faits. Pour qu’ils aillent le sauver. D’un ton grave, comme un zombi, un d’entre eux nous répondit : nous avons des choses plus importantes à résoudre, mademoiselle.
Moi, zombi, je me demande encore qu’est ce qui pouvait être si important. Ils patrouillaient peut-être en mode zombi pour qu’aucune autre statue humaine zombie ne s’installe. Ni les très acceptables et honorables prostitués zombis de la zone. Peut-être pour éviter que les zombis vendent des canettes de bière aux étrangers zombis ou pour s’assurer qu’aucun zombis ne mangent, boivent de l’alcool, crachent, urinent, ne soient torse nu ou même pire complètement nu dans cette zone. Nu c’est comme les zombis des services d’urgence durent trouver le corps de cet étranger.
Attirés par l’appel, comme des zombis arrivent les étrangers pour se mettre complètement à l’envers. On les anime à venir en troupeau et à ce mettre à l’envers en gaspillant les billets. Dans les milliers de festivals ils peuvent se faire encore plus zombis. Pendant les quatre jours où ils vont être ici, pour l’argent qu’ils vont dépenser la permissivité est absolue. Bien qu’ils n’y en aient pas deux pareils, pour beaucoup ils semblent avoir le signe dollar imprimé dans leurs yeux. Pendant que dans ce même lieu, habitent le reste des zombis avec leurs yeux en carton.