Une route ...
Ce ciel noir de mistral faisait une nuit clair,
Au loin dans l’horizon se montrait la polaire
La route était tranquille et le bitume lisse
La voiture ronronnait et sur la route glisse.
Parfois une lumière qui traverse le ciel
Clignotante, sans vie et comme artificielle
Celle d’un avion la haut montrant destination
Le but de mon voyage avec obstination.
Les villes se succédaient avec les kilomètres
Les péages, les pleins pour enfin reconnaître
Sa rue puis sa maison pour enfin son visage
Comme après la tempête accoster au rivage.
Nos bras tout grands ouverts pour mieux nous recevoir
Nos larmes et nos rires pour nous apercevoir
Que la vie l’un sans l’autre n’est plus qu’une illusion
Qu’il n’est rien qui résiste à cette folle passion.
Grenoble qui s’annonce et encore moins d’une heure
Pour trouver auprès d’elle les parfums du bonheur.
Cette raie de lumière à l’horizon pâlit
Me fait ouvrir les yeux du fin fond de mon lit.