Dans l'interview exceptionnelle que Carla Bruni a accordé au magazine l'Express, sa première depuis sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, une phrase fait déjà jaser alors que le magazine n'est en vente que depuis ce matin et encore, uniquement en Ile de France.
Carla Bruni revient sur l'affaire du texto que son mari aurait envoyé à son ex-femme Cécilia en des termes pour le moins mal choisis. "Internet peut être la pire et la meilleure des choses. A travers son site Internet, Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu'en aurait-il été des dénonciations de juifs ?" a-t-elle déclaré à Christophe Barbier.
Carla Bruni est intelligente et il ne lui a pas fallu longtemps pour s'aperçevoir que ses propos flirtaient dangereusement avec la ligne rouge. Dès aujourd'hui, une mise au point était ainsi publiée sur le site de l'Express à la demande de la chanteuse : " Dans l'édition d'aujourd'hui, 13 février 2008, L'Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j'ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites Internet avec celles employées par la presse collaborationniste. Si j'ai pu blesser quelqu'un, j'en suis extrêmement désolée. J'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information. Et le danger potentiel qu'elles représentent. "
Fin de la polémique ?