Un chercheur de l'université du Wisconsin a mis en évidence, au début des années 90 "l'effet Mozart" : les sonorités aigues de ses compositions auraient un effet bénéfique sur l'humeur, calmant les nerveux ou stimulant joyeusement les dépressifs.
Beethoven avait compris les influences de la musique sur l'homme, choisissant volontiers des rythmes qui imitent les battements du coeur, ce qui permet à ses auditeurs de synchroniser leurs propres battements sur le tempo du morceau écouté.
Les musiques sont aussi chargées en émotions, au fil des rythmes, tempo et paroles qu'elles véhiculent. D'ailleurs, si nous sommes si attachés aux musiques de notre adolescence, c'est en partie à cause des émotions très vives de cette période de notre vie...et aussi du fait d'une forte imprégnation hormonale.
Pour ce qui est des musiques dites "relaxantes", elles tentent de s'accorder au rythme du cerveau, pour l'amener à se ralentir. Il s'agit "d'abaisser le rythme", en passant d'une activité cérébrale courante à 14 Hz (éveil) vers un niveau plus lent, autour de 10 à 4 Hz (relaxation plus ou moins profonde).
Les sons de la nature y contribuent (mer, vent, ruisseau...). Il existe aussi des musiques dites "binaurales" (ou battements binauraux) : une oreille reçoit un son à une certaine fréquence, tandis que l'autre en reçoit un autre; le cerveau "fabrique" alors un troisième son, qui va l'amener à ralentir son activité.
En tapant "musique binaurale" dans un moteur de recherche, vous trouverez de nombreuses sources pour écouter - et tester - ce type de musique.