Bonjour à tous! Aujourd’hui Remue Méninges ne va pas vous proposer une énigme ou un stéréogramme mais vous faire part d’une étude parue aux Etats Unis dans le “Journal of Neural Engineering”. Cette étude pourrait être une véritable source d’espoir pour soigner les troubles de la mémoire dus à la démence, à des AVC ou à des traumatismes crâniens par exemple.
En effet une équipe de chercheurs américains a réussi sur des rats des tests pour le moins stupéfiants. Je m’explique: par l’insertion dans leur cervelle d’une prothèse et d’une substance spécifique empêchant la communication naturelle des 2 régions CA3 et CA1 de l’hippocampe, ils réussissent à activer ou désactiver leur mémoire par le biais d’un simple interrupteur et ce même lorsque leurs souvenirs étaient en théorie effacés! De plus pour les rats qui ne souffraient d’aucune amnésie cela a permis d’améliorer leur capacité mémorielle!
Sans entrer dans le jargon scientifique, la zone où réside la mémoire est appellée l’hippocampe. L’hippocampe est constituée de 2 régions CA3 et CA1 qui, en passant de l’une à l’autre, font qu’un événement à court terme devient alors un souvenir à long terme.