Verts de rage
4 candidats, un seul heureux élu : outre les favoris Nicolas Hulot et Eva Joly, figurent l’élu alsacien Henri Stoll, et le président de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme. Les 4 candidats ne se sont pas faits de cadeaux durant les 3 débats nationaux, comptant pour les primaires.
Ver de terre : Henri Stoll
Un homme sort du lot : Henri Stoll, le schivardi de l’écologie. Le gars, c’est pas le genre à faire les choses à moitié. Non seulement il porte toujours une cravate en bois, mais il a l’air d’avoir un bon fond. Le nounours, militant écolo de la 1ère heure, c’est l’ami des bêtes, des plantes, de la Nature. Le genre de gars sympa, qui va lutter pour toutes les causes annexes : le mur de la honte en Palestine, l’isolation au chanvre, les OGM… En bref, des sujets de fond, mais dont les Français se contrefichent.
Verrue : Eva joly
Y’a quelque chose qui sonne faux, avec Eva Joly, et pas seulement ses lunettes rouges. Excellente magistrate, elle aurait peut être dû rester dans son palais. Le problème d’Eva ? Au fond, les français la comprendraient mieux si elle parlait norvégien.
Attention, outsider ! « Je suis pour l’écologie participative en apprenant pour l’écologie des AMAP, de ceux qui arrachent les plantes OGM et des coups de poing de greenpeace ». Tout est dit dans cette phrase : une écologie de combat pour battre la droite, pour une nouvelle société. Oui, mais encore faut-il être compris par les Français. Eva est avant tout une militante de base, et devrait – à mon avis – le rester.
Ver solitaire : Stéphane Lhomme
Alors, là, c’est du lourd. Le gars, plutôt antipathique, n’est pas candidat pour ses valeurs, mais contre un homme. Le suppôt de TF1. L’homme-sandwich USHUAIA. Mon analyse s’arrêtera là, car je ne supporte pas que Stéphane Lhomme ne se présente pas pour un projet. Il est l’archétype de l’écolo jusqueboutiste.
Vermicelles : Nicolas Hulot
Bon, ben, Santé ! Roger, ressers moi un Vermouth !