Le président colombien Juan Manuel Santos a admis aujourd'hui que la sécurité s'est dégradée en Colombie depuis son élection il y a un an.
"La lutte contre le trafic de drogue continue d'être un succès," a déclaré Santos. "Nous avons fait de nouvelles saisies et le nombre d'hectares exploité est à la baisse." Pour Santos, si le nombre de crimes commis par les FARC est à la hausse, c'est parce que les guérilleros sont désespérés, à force d'être les proies des services de sécurité de l'état.
Santos dénonce la violence employée par les FARC: "ils arrivent à moto en lancent une grenade dans la foule. Ils font cela, car la pour la première fois, les forces de sécurité colombiennes sont capables de les faire reculer de leurs campagnes." Les attaques des FARC, souvent d'une extrême violence dans le sud du pays, sont régulièrement dénoncées par Alvaro Uribe et ses supporters.
L'ancien chef de l'état est peu amène concernant le bilan sécuritaire de son successeur, un domaine dans lequel Santos évite habilement la polémique: "j'ai de l'admiration, de la gratitude et du respect envers Uribe. J'espère qu'il n'est pas déçu de mon travail."