Caissière de supermarché. Voilà bien une profession qui illustre tristement l’envers du décors. Pour faire tourner les labyrinthes de la consommation, aux étalages dégueulant de pots de yaourt à 0% et d’articles en promo, il faut des salariés exploités et sous-payés. Conditions de travail difficiles, horaires flexibles, temps partiel quasi-généralisé…
Les voilà, les victimes d’un système économique qui crée des travailleurs pauvres. Alors certes, le taux de chômage diminue, mais à quel prix ? Travailler plus pour gagner peu. L’un des symboles d’un système économique bienveillant avec les forts, et dur avec les faibles.
Pouquoi Sarkozy ne s’intéresse-t-il jamais à cette catégorie de salariés, dont les conditions de travail et de rémunération sont, à l’évidence, inacceptables ? Les caissières de supermarché seraient-elles trop insignifiantes pour mériter son attention ? Ou alors contrediraient-elles de manière trop gênante les affirmations de celui qui nous explique qu’il suffit d’en vouloir pour s’en sortir ?
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Fred