Comédie - 1h30
Sortie salles France - 1e juin 2011
avec Gianni Di Gregorio, Valeria De Franciscis, Alfonso Santagata...
L'Italie se fait davantage connaître par ses comédies contemporaines, qui reflètent souvent en filigrane cette patrie berlusconienne, son penchant pour le luxe affiché, la beauté plastique, et l'intolérance. Ici, dans Gianni et les femmes, il s'agirait plûtot de s'amuser de cette prétendue légitimité pour tout homme italien de plaire et coucher avec les plus belles - et jeunes - filles parce que les media les instituent comme norme.
Gianni, la soixantaine retraitée, est un éternel généreux. Toujours à rendre service à sa femme, sa fille, le petit ami de celle-ci qui squatte à la maison, sa voisine du dessous et surtout sa vieille mère, bourgeoise vivant au dessus de ses moyens et n'hésitant pas à faire se déplacer son fils à la moindre occasion justifiée ou non. Un beau jour, son ami Alfonso veut lui ouvrir les yeux : tous les hommes de leur âge s'accorde des conquêtes féminines, ont une maîtresse, batifolent comme des jeunes. Alors, pourquoi pas lui ? Les tentatives démarrent donc, avec les deux clientes jumelles et sexy d'Alfonso, avec Cristina, l'aide à domicile de sa mère, avec sa voisine pétillante, désirable, et fêtarde, avec une amie de longue date, avec son premier amour qu'il retrouve... Mais hélàs ! les investissements en fleurs, restaurant, costume et services ne semblent pas porter leurs fruits...
Mais c'est avant tout une comédie légère, avec cet acteur - et réalisateur - nonchalant, que l'on plaint ou dont on se moque.
Mais hélàs !, quand on s'attendait à une sacrée comédie du niveau de son précédent film, Le déjeuner du 15 août - dans lequel Gianni Di Gregorio s'illustrait en tant qu'acteur et réalisateur également - on est bien déçu. Certes autant d'autodérision, de crispation dans les rapports mère-fils, mais beaucoup moins de rires, d'étonnement, de malice. Dommage !
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