Il se dit cependant que le pays n'est pas encore très sûr, ce qui fait douter de nombreuses personnes sur la tenue du GP. L'ex-président de la fédération, Max Mosley, a ainsi clairement remis en cause l'organisation du Grand Prix, mais aussi la pertinence du rapport du vice-président actuel de la FIA, Carlos Gracia, estimant que les autorités bahreïnies ne lui avaient montré que les points positifs : "Le problème, c’est que l’homme qu’ils ont envoyé pour vérifier la situation, un homme très sympa appelé Gracia, ne parle pas anglais et - pour autant que je sache - ne parle pas arabe. Il a donc rencontré les représentants du gouvernement sans savoir ce qu’il se passait réellement et, par-dessus tout, il n’a pas demandé à rencontrer les personnes qu’un avocat des droits de l’homme aurait souhaité voir." a accusé Mosley.
Dans une interview, l'actuel président de la FIA, Jean Todt, a défendu les intérêts de la FIA : "Nous avons envoyé Carlos Gracia, président de la fédération espagnole des sports automobiles et vice-président de la FIA, et il a rencontré plusieurs membres du gouvernement bahreïni, plusieurs membres d’organisations des droits de l’homme, des banquiers, des hommes d’affaires, des commissaires de piste, et son rapport était totalement positif." a-t-il répondu à Mosley.
"Pour moi, il est important d’être très clair. Nous n’avons pas pris cette décision à la légère. Nous avons suivi la situation dans le pays, en reportant la décision finale par deux fois, et nous devions prendre une décision au Conseil Mondial à Barcelone." a ajouté le français, qui a même précisé que le team principal de Ferrari, Stefano Domenicali, avait également voté en faveur du retour de Bahreïn : "La FIA a pris cette décision à l’unanimité et même le représentant des équipes a dit qu’elles étaient en faveur de courir à Bahreïn cette année." Ce n'est malheureusement pourtant plus ce qu'on entend dire à présent...