Wimbledon : Et pourquoi pas Murray ?

Julian Finney/Getty Images

Le gazon londonien de Wimbledon va à nouveau pouvoir admirer son chouchou, Andy Murray. Il faut dire que l’Ecossais, n°4 mondial, arrive en pleine possession de ses moyens. Résultat, un titre au Queen’s arraché face à Tsonga et qui s’ajoute à une saison sur terre-battue admirable avec demi-finale à Roland-Garros à la clé. De quoi sérieusement faire vaciller le tandem Nadal-Federer, incontournable depuis 8 ans maintenant ?

Murray avance désormais avec des certitudes. Celui qui reste sur deux demi-finale consécutives à Wimbledon débarque avec un maximum de confiance : « Je vais aller à Wimbledon avec le sentiment que je vais gagner le tournoi. Je ne pense que l’on peut s’y rendre avec une autre attitude » déclare t-il. Et le tirage au sort lui a été favorable puisque seul le Croate Marin Cilic, mal à l’aise sur gazon, pourrait l’attendre au troisième tour. Même croiser Andy Roddick sur sa route en quart de finale ne l’inquiète guère, une semaine après l’avoir surclassé au Queen’s (6-3, 6-1).

Tourné vers l’attaque, très habile à la volée comme on a pu le découvrir récemment, le joueur semble avoir passé un cap en 2011 et peaufine son jeu sur gazon : « Je ne pense que l’on peut s’y rendre avec une autre attitude. Je joue un bon tennis, je vais devoir travailler certaines choses cette semaine ».

Attendu pour une revanche contre Rafael Nadal dans le dernier carré, « Andy » devra avant toute chose gérer une pression énorme sur ses épaules. Tous les regards seront braqués lui et la Murraymania ambiante pourrait bien lui être fatale. Le public britannique attend en effet un successeur à Fred Perry, dernier vainqueur à domicile en 1936.