Et là la lassitude.
Après 2 jours de Cherbourg, 3+3 de Mont de Marsan, 2 de Valenciennes, j'entame ma 5ème semaine par un Evreux, durée 3 jours. Et conclurai la 6ème par 2 days in Maubeuge.
Et je ne dénigre pas les Etam de province même si on n'y trouve pas la collection SPECIALE de la blogueuse Cherry blosson girl.
Mignon fessier. Ca, c'est de la rancoeur un peu déguisée. Même pour Eurodif, j'aimerais bien qu'on me propose de dessiner des slips.
Sinon, j'ai quoi d'autre à foutre que d'essayer des soutien-gorge entre 18h et 19h, tout en cherchant fébrilement un japonais ? Y a pas. La mondialisation des palais ne franchit pas les frontières des rocades...
(Rocade !)
Le mini-ordinateur et moi on s'installe parfois en terrasse, à l'heure du Monaco, pour travailler sur la mission de la semaine d'avant. Croyez pas que je ne mérite pas mon bas salaire.
Dans ces coins désolés, je fais office de geek.
(Un mini-ordinateur sans fil !)
Chasse aussi les reflets. Pour alimenter un projet de sous-développement personnel.
(Auto-dénigration, j'écris ton nom !)
Continuons, listons.
Si je m'habille bien ? Affirmatif.
The modeuse des quartiers.
Veste structurée rose pale, petit sac de dame, gilet léopard.
Ca plaît ?
N'en demandons pas trop.
Le goût de là-bas : toujours, quelles que soient les régions, du Christian Lacroix du pauvre.
Des motifs bariolés, du volume, la cata, je l'disais déjà.
Mais je me coltine 3 jours de suite les mêmes frusques, moi. Je peux pas chaque semaine investir dans un nouveau pantalon Miss Coquines sur place.
A raison de 6 x 25 = 150 €... Ouais ouais ouais.
Ca va juste beaucoup mieux depuis que je me fais servir le petit-déjeuner au lit dans la chambre. Ca coute 2 € supplémentaires, ma boite est pas contre. Je n'ai aucune réflexion là-dessus.
(Oh le luxe !)
Je me sens de moins en moins indécente quand je vais ouvrir en simple T-shirt (y a-t-il tellement de sous-entendus érotiques dans ce petit écrit ou m'inquièterais-je pour un rien ?). Parce que les pantalons de pyjamas, ça rajoute du poids dans le Quechua.
Finissons-en : le calvaire débute le dimanche à 18h.
Amener le chien chez sa logeuse (Bambi est le plus jeune des enfants Tanner). Revenir grelottante les cheveux à moitié secs. Mettre 2 couches de vernis et un top coat. Un peu de Canal Football Club en passant l'aspirateur. Ne pas faire son sac. Avant, c'était : prévoir assez d'eau fraîche pour un chat esseulé. Et l'itinéraire pour la guerre. Ah, la gare.