Non pas que ces faits (divers parfois) n’aient aucune importance, mais chacun se doute qu’ils ont souvent dans la hiérarchie de l’information une place démesurée ; une place démesurée dans un occident ivre de jeunesse, d’immortalité et de maternage. Rire de Martine qui aime la bite, ce n’est pas être un monstre ou un mangeur d’enfant, c’est au contraire occuper notre place d’adulte au côté de nos enfants."
Car en bon père de famille, il censurera cette page et évitera de répondre à sa fille qui lui demandait s'il croyait que Martine aimait la bite. Je trouve pour ma part cette partie de l'histoire aussi drôle que le plagiat des couvertures de Martine. D'autant plus qu'il est journaliste à France info, qui participe à cette hiérarchisation de l'information. Pour preuve, aujourd'hui essayez d'échapper à Irlande-France en écoutant les chaînes généralistes de la radio.Pour vous consoler vous pouvez toujours parodier des affiches de cinéma surhttp://hollywood.logeek.com/Magazine Culture
Qu'avait donc derrière la tête Martine quand elle affirmait qu'elle aimait la bite?
Publié le 14 novembre 2009 par Etaron
Hélas, trois fois hélas, le cybercanular à la mode dû au site Martine cover generator qui proposait de composer soi-même sa couverture d’album trash (Martine mange du caca, Martine congèle son enfant), a vécu car le site a fermé ses portes le 18 Novembre 2007.Je vous propose ci-dessous l'analyse de David Abiker, journaliste à France info, spécialiste du Net grâce à qui j'ai découvert ce site. A méditer, analyser car on est pas obligé de le croire ou d'être d'accord."Le succès de ce Martine-là sur la toile correspond, je crois, à un besoin de transgression qui ne s’exprime plus en surface. Je le perçois comme une volonté de se réapproprier non pas les territoires de l’enfance façon adulescent (contraction de adulte et adolescent) mais au contraire d’envoyer à l’époque de l’enfant est roi une sorte de rappel à l’ordre. Martine qui aime la bite c'est la blague d'un adulte qui saute à pieds joints dans une flaque d'eau pour provoquer un rire sain et suggérer que les temps qui courent sentent un peu trop la fraise Tagada. Affirmer à la face du monde que Martine aime la bite, c'est aussi se demander si nous n'accordons pas trop d’importance aux bébés congelés, aux chiens qui mangent les mômes et bien sûr aux stars planétaires du tripotage façon Vico.