Vous l'aviez sans doute déjà compris, ou alors ce post vous en aura tout à fait convaincu : j'aime me faire du mal !
Devant un étalage très fourni de nouveautés en littérature jeunesse, je choisissais en toute innocence mes prochaines lectures lorsque je suis tombée sur ce... hum, comment dire?... enfin, sur "ça". Naive, je me suis dit "Ah une parodie de livre de vampire?"... et j'ai même ajouté en mon for intérieur "Peut-être que ce sera drôle?"... Autant vous dire que je me suis allègrement fourré le doigt dans l'oeil...
Point de suspense dans cet ouvrage, puisqu'on sait dès le titre qu'Alley a rencontré un zombie (mais elle ne le sait pas, oulàlà, ça promet des malentendus de fou...), qu'elle va finir par l'embrasser et donc adorer ça... A ce niveau là, la question qui se pose est : quel autre intérêt peut-on trouver dans ce livre?... Je cherche encore...
Même si l'écriture n'est pas mauvaise (merci à la traductrice), je me suis ennuyée ferme et j'ai trouvé l'histoire plutôt indigente. Certains passages sont même assez écoeurants (mais je suis une petite nature), puisqu'Alley se complet à embrasser un type qui boit du liquide d'embaumement (beurk) et qu'elle finit par aimer cette odeur de formol (double beurk)... un mec tout rigide qui menace de tomber en morceau à chaque minute (autant dire tout de suite qu'il ne peut pas avoir de rapports sexuels... une autre façon de prôner l'abstinence éternelle?) et qui se paie un teint tout vert... bref un type pas bien frais, qui pour ma part, ne m'a pas donner envie de m'attendrir mais plutôt de .... (autre verbe qui finit par "mir")
On aurait pu accorder à l'auteur une volonté plutôt positive d'affirmer le droit à la différence... car même les zombies, malgré leur statut marginal, ont le droit de vivre... euh, de ne pas mourir... mais c'est dommage que cette idée (volontaire?) soit noyée dans une histoire plutôt morne.
Pour ma part, un livre que je n'ai donc pas aimé et que j'espère oublier...